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10 novembre 2015

Vidéo : Jean-Michel Jarre raconte l’évolution des synthétiseurs et sélectionne ses préférés

par rédaction Tsugi

Intitulée ‘Jean-Michel Jarre : On the Evolution of Music Technology and the Recording of Electronica’, cette vidéo met en scène l’autroproclamé pionnier de l’électro française. Pendant une dizaine de minutes le producteur raconte le rapport qu’il entretient avec les synthétiseurs, son affection pour les technologies old school mais aussi pour les nouveaux logiciels.

Jean-Michel Jarre nous raconte ainsi sa première expérience électronique dans un studio parisien rempli d’oscillateurs et de rings modulators; au cours de laquelle, en bidouillant à droite à gauche, il a produit ses tous premiers morceaux entièrement électroniques (un peu dans l’illégalité puisqu’il raconte avec humour qu’il devait voler les clés dudit studio afin d’avoir accès au matériel). Il nous explique également que son tout premier synthé fut un VCS3 d’EMS qu’il a acquis en vendant sa guitare et son ampli et qui est resté dans le top 5 de ses synthétiseurs préférés : c’est à ce moment précis qu’il a abandonné la musique rock au profit de la musique électronique et c’est sur ce synthétiseur qu’il a créé certains sons d’Oxygène. Puis sont arrivés l’ARP 2600 et les synthés polyphoniques : le Jupiter 8, le Memory Moog, « la Rolls Royce des synthétiseurs analogiques polyphoniques » et le Synthex d’Elka, « la Bentley des synthés polyphoniques ». Jarre explique par la suite son utilisation des plug-ins et de Pro Tools dont il se sert plus pour modifier des sons que pour en générer. Il encense également la création de nouvelles machines et de nouveaux sons plutôt que la volonté de certains concepteurs de se contenter de reproduire d’anciennes machines ou concepts. 

Jarre raconte enfin la création de son nouvel album, Electronica 1 : The Time Machine, en collaboration avec de nombreux artistes d’univers et de générations très différents. Pour le track Close Your Eyes, par exemple, produit avec AIR, les trois artistes ont commencé par utiliser des instruments datant du début de la musique electronique (le magnétophone, des boucles et des sons des années 50/60);
INSERT INTO `wp_posts` VALUES avant d’utiliser des Moog modulaires, des synthés polyphoniques et numériques, le Vocoder et l’émulateur Fairlight; pour ensuite finir avec des plug-ins (le FM8, Massive et Monark); soit toute l’histoire de la musique électronique résumée en un seul et même morceau.   

via NativeInstruments

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