En écoute : TomCraft en 4 tracks 🔊

par | 18 07 2024 | en écoute

Thomas Brükner alias TomCraft est décédé le 15 juillet, à l’âge de 49 ans. Ce nom ne vous dit peut-être rien, car si TomCraft a connu un grand succès en Angleterre et en Allemagne, il est passé quelque peu passé inaperçu en France. Pourtant le DJ venu de Munich a participé à façonner la techno des années 90 et 2000, avec ses influences progressive et trance. Retour sur quatre projets qui ont marqué la carrière de TomCraft. Accrochez vos ceintures pour ce petit retour dans le temps.

 

TomCraft – « Loneliness »

« Loneliness » sorti en 2002, est LE succès planétaire de l’Allemand, celui qui va immédiatement le propulser. On a encore pu l’entendre dans le dernier film d’Emerald Fennell, Saltburn. Après avoir créé ce titre aux côtés du producteur Eniac, Tomcraft n’est pas totalement satisfait du son et veut y rajouter une voix. C’est en fouillant dans une boutique à Munich, qu’il découvre le single d’Andrea Martin « Share the Love ». Il va alors emprunter la mélodie et les paroles qu’il a ensuite fait réenregistrer par une autre femme. Et boom, vous obtenez un son qui transpire la progressive de cette fin de siècle.

 

Tomcraft – « Overdose »

Le single « Overdose » est publié en 2001, soit un an avant la sortie de « Loneliness » en Allemagne. Le morceau débute par une bass bien sombre, avant de retomber vers de la progressive (se caractérise par des tracks dont la structure et la construction changent progressivement dans le morceau) et de la trance (ce genre est une mutation de la techno vers des sonorités plus mélodieuses). De nouveau, Thomas Brückner utilise une voix féminine, mais celle-ci finit par se robotiser. On est plongé dans le voyage tumultueux des plaisirs et excès des paradis artificiels.

 

TomCraft – « Silence »

On vous propose un petit moment de répit avec le titre « Silence », un titre hypnotique issu de All I Got (les pépites dans cet album sont multiples) sorti en 2001. Le track est plus aérien dans sa composition, il tourne presque vers la techno minimale. « Silence » mène vers des sonorités plus mélodieuses, s’éloignant de la techno « clubbing » que nous propose habituellement TomCraft. Le morceau ne se trouve pas au milieu de l’album par hasard, malgré son début incisif, il marque une vraie interlude.

 

TomCraft – « Prosac »

Après un temps calme bien mérité, on retourne vers du rapide -du très rapide en fait. « Prosac » est un pied de nez énervé, qui ne laisse aucun répit. Le track se construit sur une couche successive de sons, une bass écrasante, nous emmène direct six pieds sous terre… Avant qu’on reprenne notre souffle au milieu au rythme de chants d’oiseaux (oui oui) et de basculer sur des airs d’eurodance. 

 

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