Barry Can’t Swim, Wet Leg, Kokoroko… Les sorties de la semaine

par | 15 07 2025 | news, A la une, en écoute

C’est les vacances (pas pour nous) ! C’est pas grave, on vous a déniché de quoi écouter au bord du transat. Au programme : le nouveau Barry Can’t Swim, le jazz-afrobeat de Kokoroko, l’electronique mondiale du label Hyperlink, les kicks qui cognent de DJ Physical, l’ironie mordante de Malaise Vagal et Paradis Fiscal, la trance de DJ Sonnenbrand, la collab’ du mois avec Emma B et ILyes ou encore les Newton Brothers qui ouvrent une banque de son.

Barry Can’t Swim – Loner

De l’avis de Barry, son premier album était un collage de toute la musique qu’il aimait et qu’il l’avait inspiré en grandissant. Et que ce nouveau disque serait plus authentique, un meilleur reflet de lui-même. On n’est pas tout à fait sûrs de bien saisir la nuance, d’autant plus que le constat que l’on pourrait faire d’emblée à l’écoute de son second album est qu’il ressemble quand même pas mal à son premier (…)

La suite de cette chronique est à retrouver dans le Tsugi Magazine n°182

Par Gérome Darmendrail

Wet Leg – moisturizer

Il y a des fois où il est difficile d’égaler le premier album, et il y en a d’autres où le deuxième le surpasse. C’est le cas de moisturizer. Plus audacieux, plus capricieux voir étrange , le duo Rhian Teasdale et Hester Chambers a poussé le cursesus et s’est autrisé l’introspection…

La suite de cette chronique est à retrouver dans le Tsugi Magazine n°182

Par Léa Formentel

Malaise Vagal & Paradis Fiscal – Fables

Certaines collaborations sonnent comme une évidence — c’est le cas de celle entre Malaise Vagal et Paradis Fiscal. Même leurs noms d’artistes semblent avoir été pensés pour s’accorder. 

À travers un EP de cinq titres aux productions froides et grinçantes, la productrice et DJ franco-tunisienne et le producteur-DJ français livrent un manifeste politique aux accents postmodernes. Une satire sonore de la quête capitaliste du bonheur, où les paroles, grotesques et volontairement absurdes s’étirent sur des nappes sonores entre break et bass music. Ça croise désillusion dansante et lucidité acide, c’est jouissif, c’est politique. Bref : écoutez. 

Par Gil Martel

Kokoroko – Tuff Times Never Last

Kokoroko — mot qui signifie « fort » en Urhobo, dialecte nigérian — c’est ce groupe de jazz londonien métissé d’afrobeat et de soul que vous avez forcément entendu en trainant sur Youtube. « Abusey Jonction », leur titre le plus écouté, a pas mal tourné via l’algorithme fut un temps.

Les voilà avec un nouvel album, Tuff Times Never Last. Très rond et chaud, on y retrouve la recette du succès de Kokoroko : un groove laid-back, des harmonies très colorées, et des instruments qui s’entrecroisent. Un bel album pour accompagner les couchers de soleil sur les Buttes-Chaumont (on vous voit).

Emma B & ILyes – Feelings

C’est peut être la collab’ du mois… ILyes, producteur nord-africain installé à Paris s’associe à Emma B le temps d’un EP, sur lequel la Française pose également sa voix.

Intitulé Feelings, le projet réunit trois titres originaux + trois titres remixés signés Luke Alessi et Inafekt. Le groove d’ILyes sert une house moite et énergique qui flirte parfois (souvent) avec la dance, notamment sur le morceau d’ouverture, qui donne son nom à l’EP. A écouter sans modération.

Par Gil Martel

Burna Boy – No Sign of Weaknesses

Lorsqu’on lui demandait ce qu’il voulait en étant plus petit, Burna Boy répondait « être une rock star ». C’est chose faite avec ce 8 album, qui confirme son statut d’icône de l’afrobeats, en se permettant même d’inviter des stars.

On retrouve donc sauce afro : Travis Scott, Stromae – qui confirme le lien fort de Burna Boy avec la francophonie — et Mick Jagger ; de rock star à rock star, la boucle est bouclée.

Par Bastien Laurent

Spitfire Audio et Newton Bothers – Tenebra

Les Newton Brothers, duo emblématique de compositeurs de musiques de films d’horreur, célèbres pour leur collaboration avec le réalisateur Mike Flanagan (Doctor Sleep, The Haunting of Hill House, Midnight Mass…), viennent de dévoiler Tenebra, une nouvelle banque sonore conçue en partenariat avec Spitfire Audio. L’entreprise britannique, réputée pour ses collaborations avec des figures majeures telles que Hans Zimmer, s’associe ici à l’univers des deux musiciens.

Tenebra propose plus de 100 échantillons sonores enregistrés individuellement, tous issus du studio personnel des Newton Brothers. Cette collection unique mêle sons organiques et textures électroniques, élaborés à partir de leur impressionnante gamme de synthétiseurs vintages et modernes. Certains des samples présents ont d’ailleurs été utilisés dans les partitions les plus iconiques des deux musiciens.

Par Gil Martel

Hyperlink – Global Tides (compilation)

Que se passe-t-il lorsque plusieurs univers musicaux s’entrechoquent ? C’est de cette question quasi-scientifique qu’est née la compil Global Tides. Électronique expérimental lorgnant du côté de l’hyperpop, la compilation trouve la mélodie dans le bruit et dans la composition à distance.

Chaque titre est un featuring entre deux artistes, parfois séparés par océan. Ode à la collaboration et à la multiplicité, Global Tides rappelle que la musique électronique est, et a toujours été, un pont tendu à travers le monde entier.

Par Bastien Laurent

DJ Physical – Guess Who’s Back

« Guess who’s back, back again ? » Cette semaine, c’est DJ Physical. Souvenez-vous, le DJ originaire d’Annecy avait sorti un album l’an dernier avec Olympe4000 ; on avait particulièrement aimé.

Cette année c’est en solo qu’il sort Guess Who’s Back, sur le label Molekül. Un retour aux sources, puisque c’est là qu’il avait sorti son premier EP, Pickin a Victim. En tout cas, on se régale toujours autant, avec son influence ghetto tech.

Par Bastien Laurent

DJ Sonnenbrand – 4Friction

Le DJ et producteur allemand DJ Sonnenbrand marque son entrée dans le label FLUID avec l’EP 4Friction. A mi-chemin entre trance hypnotique et rythmes entrainants qui tirent parfois vers la techno, les quatre morceaux rendent un hommage assumé et nostalgique à l’âge d’or de la rave des années 2000. A noter : la collaboration sous haute tension avec @butschi111 sur « Transmission 2000 » qui devrait remuer les foules cet été. 

Par Gil Martel