💿 Kokoroko pond un délicieux mélange jazz-afrobeat dans son premier album
Enfin ! KokoÂroko a sorÂti un album, Could We Be More. Son preÂmier depuis la forÂmaÂtion du groupe. Le jeune colÂlecÂtif est dĂ©jĂ très bien idenÂtiÂfiĂ© sur l’excitante scène jazz lonÂdoniÂenne, alors on attendait ce moment avec un brin d’imÂpaÂtience. En hybriÂdant le jazz avec de la de l’afrobeat et de la musique Ă©lecÂtronÂique, KokoÂroko rĂ©usÂsit son pari.
KokoÂroko, cela sigÂniÂfie avant tout “fort” en Urhobo, un dialecte nigĂ©riÂan. Le mot est faible. Le groupe a très vite propulÂsĂ© par “Abusey JuncÂtion”, superbe balÂlade nichĂ©e au milieu de la comÂpiÂlaÂtion We Out Here. Ce titre Ă©tait devÂenue un vĂ©riÂtaÂble tube, comptÂabilÂisant Ă ce jour 50 milÂlions d’écoutes sur Youtube.
Ce preÂmier album attenÂdu incarÂne la synÂergie entre l’Afrique, les CaraĂŻbes et LonÂdres. “Tojo” est une entrĂ©e triÂomÂphante dans l’alÂbum. Des sonoritĂ©s Ă©lecÂtronÂiques, presque galacÂtiques s’emparent de nos oreilles. Ă€ cela s’ajoute l’omÂniprĂ©sence des cuivÂres avec la trompette, le saxÂoÂphone et le tromÂbone qui font qu’on aime tant ce groupe. Le chant n’apparait qu’au 5ème morceau, mais cela signe un grand moment de douceur. Les voix s’entremĂŞlent dans “Home”, pour ne faire plus qu’un avec la guiÂtare acousÂtique. Toutes les voix rĂ©sonÂnent sur “SomeÂthing’s Going On”, chanÂson enregÂistrĂ©e Ă l’occasion de sĂ©ances stuÂdio colÂlecÂtives de KokoÂroko. Durant lesquelles chaque memÂbre du groupe s’est exprimĂ© sur son expĂ©riÂence du conÂfineÂment : “Le morceau est inspirĂ© par l’immobilitĂ© forÂcĂ©e et les crises exisÂtenÂtielles que la pandĂ©mie monÂdiÂale nous a fait colÂlecÂtiveÂment traÂversÂer. Il s’ouvre sur la promesse scinÂtilÂlante d’une nouÂvelle ère et donne la senÂsaÂtion de s’échapper d’une rĂ©alÂitĂ© des plus trouÂblantes”.
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Could We Be More navigue habileÂment entre afrobeat, highÂlife, soul et funk le long de ses 15 titres. Les memÂbres de KokoÂroko, se sont abreuvĂ©s dès l’enfance de musiques ouest-africaines et caribĂ©ennes : “l’endroit d’oĂą l’on vient a une influÂence conÂsidÂĂ©rable sur la façon dont on comÂpose et joue de la musique”, estime la trompetÂtiste et leadeuse du groupe Sheila Maurice-Grey. “Chaque memÂbre du groupe a une hisÂtoire et un parÂcours difÂfĂ©rents mais ce qui nous unit dans KokoÂroko c’est cette pasÂsion comÂmune pour l’afrobeat et le highÂlife. Et des musiÂciens comme Ebo TayÂlor et Pat Thomas.” Alors, c’est dĂ©finiÂtif : avec Could We Be More, KokoÂroko n’auÂrait pas pu faire mieux.
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