NDK reprend ses quartiers à Caen du 8 au 18 octobre avec plus d’une vingtaine d’artistes électroniques au programme. On vous parle des trois soirées qui nous ont tapé dans l’œil.
NDK souffle ses cinq bougies avec une édition riche en têtes d’affiche et en jeunes pousses prometteuses. Fidèle à ses habitudes, le festival investit de nouveau Le Cargö, lieu emblématique de ses nuits électroniques. Mais aussi l’auditorium de la bibliothèque Alexis de Tocqueville, la Maison de l’Étudiant et grande nouveauté cette année- un Magic Mirrors spécialement monté pour l’occasion.
Chez Tsugi, ce sont évidemment les NDK Nights qui retiennent toute notre attention. La première accueillera au Cargö, le 10 octobre, la reine Anetha, figure de proue de la scène techno française depuis plus de dix ans. DJ et productrice, elle s’est imposée à l’international, de la création de son label Mama Told Ya — qui a entre autres lancé les carrières de Vel et Mac Declos — à sa performance remarquée lors de la cérémonie de clôture des Jeux Paralympiques de Paris. Son set, qui promet de mêler trance, techno, drum’n’bass et sonorités post-club, fera vibrer le dancefloor normand. On croise les doigts pour entendre ses deux (super) morceaux sortis cet été : « Watch us glow » et « Y2K ».
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Anetha sera bien entourée pour cette NDK Night I : Pureblast — anciennement Baraka — viendra présenter Psycho, un projet calibré pour la scène. Notre duo chouchou de la drum’n’bass, déjà passé par le Berghain, RSO, Nuits Sonores, Transmusicales ou encore une Boiler Room, devrait sans peine conquérir le public caennais.
À leurs côtés, JakoJako, résidente du mythique Berghain de Berlin, déploiera sa techno singulière, nourrie de textures analogiques, de structures évolutives et d’envolées mélodiques. La soirée accueillera également Galère Sucrée, cofondatrice du collectif rennais Solarium, en b2b avec FLAQ, résident du même crew pour un set hybride entre techno, bass et latin club. Pour compléter cette NDK Night I, le public pourra aussi compter sur Ey.rah, Greg, Jenny Cara, Roza Terenzi, Zohar, ainsi que sur Amor Satyr en b2b avec Siu Mata, pour une programmation maligne et même audacieuse, qui appelle à faire la fête.
Un 360° gratuit au Magic Mirrors
Fidèle à son esprit inclusif, NDK inaugure cette année une soirée dans un Magic Mirrors — l’un de ces chapiteaux festifs à l’ancienne — entièrement gratuite. Dans ce décor, un format 360° verra se succéder Lander & Adriaan, Dr Elfa et Voyoute, Tatie Dee, ainsi que Kaba et Pura Pura. Et ce sont justement ces trois derniers qui attisent notre curiosité.
Après des années derrière les platines, Tatie Dee passe au live analogique. « Geek » des machines, elle promet une performance house contemporaine qu’on attend avec impatience. Du côté de Kaba et Pura Pura, le mystère reste entier… et on aime ça. On imagine déjà Kaba poser son rap sur les rythmes percutants de Pura Pura, Dj et producteur caennais qui oscille entre sonorités rap et club, à la réputation internationale. On veut voir ce que ça donne.
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Une troisième soirée électronique, la NDK Night II aura lieu le 11 octobre, toujours au Cargö. Elle réunira cette fois-ci Danilo Plessow aka MCDE, Miss Bashful X DBBD, Kara w/Louder MC, Miley Serious, Panteros666, Paula Tape, SPRNS, Surf 2 Glory, X-Coast, Youl et Y U QT.
Si la programmation des NDK Nights ne vous convainc pas, sachez que ce festival, c’est aussi une boom pour les enfants, des concerts gratuits à la Maison de l’étudiant, ainsi que des workshops Electronic Lab en partenariat avec Technopol pour se former à l’organisation d’événements festifs.
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