Skip to main content
5 septembre 2018

A voir : Rone lâche le clip poétique de « Mirapolis » pour teaser son EP de remixes

par Corentin Fraisse

Voyage au centre de l’alter(-ego). Près d’un an après la sortie de Mirapolis, Rone dévoile le superbe clip animé du titre-phare de son sixième album… La meilleure manière de préparer le terrain avant l’arrivée de l’EP Mirapolis (Remixes) qui sortira le 5 octobre chez Infiné. Pour réaliser ce clip enchanteur, le producteur parisien a eu la bonne idée de faire appel à l’illustratrice Aurélie Castex, qui n’est autre que sa soeur. « Mais pourquoi n’ai-je pas fait un clip avec elle plus tôt? Nous avons grandi ensemble, avec les mêmes influences, le même goût pour l’absurde, le rêve et le fantastique. » S’écartant quelque peu du psychédélisme de « Origami » et de la verve langoureuse de « Wave« , les images de « Mirapolis » présentent un garçon minuscule perdu au milieu de la folie citadine, rapidement embarqué par une jeune fille qui va lui faire explorer des mondes merveilleux. On plonge avec eux dans les profondeurs marines où ils croisent nombre de curiosités, on grimpe à une échelle pour les suivre jusque sur la Lune… On les regarde parcourir l’espace à bord d’un avion en papier, lorsqu’ils sont avalés par un homme à lunettes géant -qui ressemble étrangement à Rone- avant un Big Bang final.

« J’ai rarement été autant en harmonie avec l’un de mes clips, explique Rone. Pour celui-ci, j’aime à penser qu’on ne sait plus si la musique a été composée pour l’image ou l’inverse« . Précisément : les sons et bruitages accompagnant les illustrations d’Aurélie Castex s’incorporent à merveille dans le son virevoltant de son frère, juché quelque part entre techno et electronica. Les personnages ondulent aux rythmes des claviers colorés et du beat lancinant, on est très vite projeté en enfance par ce clip féérique… Une balade introspective, satinée et mouvementée.

Dans l’EP prévu pour le 5 octobre, Rone s’offre le luxe de convier trois pointures pour autant de nouvelles versions de ce titre très « fête foraine » : le Berlinois d’adoption Matias Aguayo, le pape français de la techno Laurent Garnier et Johannes Brecht. On vous laisse patienter en (ré-)écoutant le remix du producteur allemand.

Visited 17 times, 1 visit(s) today