Anetha / ©Julien Bernard

Anetha lance Mama Loves Ya, l’agence 100% dédiée aux artistes techno et à leur succès

La nou­velle agence de l’artiste française Anetha, Mama Loves Ya, veut accom­pa­g­n­er les artistes tech­no dans leurs pro­jets artis­tiques tout en s’en­gageant à respecter au mieux notre planète. 

Anetha / ©Julien Bernard

La famille s’agrandit du côté de la scène tech­no avec Mama Loves Ya, petite sœur du label Mama Told Ya. Cette agence dirigée par la DJ et pro­duc­trice Anetha, fig­ure de proue de la tech­no française, souhaite accom­pa­g­n­er ses artistes à tra­vers un tra­vail de man­age­ment, de book­ing, de pro­duc­tion et de com­mu­ni­ca­tion. UFO95 et ABSL sont les pre­miers artistes représentés.

Une famille, c’est tout d’abord un groupe de per­son­nes qui agit, décide avec le cœur, ensemble.”

Ce sont deux artistes français ultra tal­entueux, qui sont sor­tis sur le label Mama Told Ya, qui parta­gent nos valeurs, avec qui on se marre, et surtout qui ont énor­mé­ment de poten­tiel. C’é­tait donc une évi­dence de lancer ça et tester ce nou­veau mod­èle avec eux. On va voir ensuite com­ment tout ça évolue”, nous explique l’équipe de la jeune agence, qui compte par ailleurs éten­dre son ros­ter à d’autres gen­res de musique électronique.

 

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Enfin, une agence… On par­le plutôt d’une famille. Pour eux, “une famille, c’est tout d’abord un groupe de per­son­nes qui agit, décide avec le cœur, ensem­ble. Qui partage les mêmes valeurs. Qui s’en­traide, se sup­porte, s’engueule aus­si par­fois, mais se kiffe et veut le meilleur pour cha­cun de ses mem­bres. Nos choix sont régis par l’é­panouisse­ment et la bien­veil­lance envers les mem­bres de notre famille. Parce que cela va de pair, cette bien­veil­lance s’é­tend à la société et à l’en­vi­ron­nement.” 

 

Label éco-responsable

En plus d’être bien­veil­lant entre eux, ils le sont aus­si envers la planète. “On a voulu faire de l’é­colo­gie, en plus de l’en­traide et de la col­lab­o­ra­tion, un des piliers de ce nou­veau pro­jet. Cer­taine­ment l’ef­fet con­fine­ment. On a eu le temps de se pos­er les bonnes ques­tions. On a eu envie de se sen­tir un peu plus utile, et d’es­say­er à notre niveau. Car mine de rien, même si on en par­le peu, le bilan car­bone d’un DJ, avec 100 gigs et 80 avions par an, c’est pas opti­mal.” Une prise de con­science qui rap­pelle celle de Simo Cell en juin dernier, qui, dans une tri­bune pour Libéra­tion, appelait à repenser le méti­er de DJ pour qu’il soit plus respectueux de l’en­vi­ron­nement, en priv­ilé­giant le local et en réduisant ses dis­tances à par­courir. C’est cool la musique, mais sans planète, plus rien !

On a eu envie de se sen­tir un peu plus utile, et d’es­say­er à notre niveau. Car mine de rien, même si on en par­le peu, le bilan car­bone d’un DJ, avec 100 gigs et 80 avions par an, c’est pas optimal.”

Les engage­ments de Mama Loves Ya sont expliqués en détail sur ce schéma :

mama loves ya engagements

© Cap­ture d’écran du site

Rave All You Want vol.1, la pre­mière playlist col­lab­o­ra­tive du label, est d’ores et déjà disponible. On y retrou­ve, entre autres, Aphex Twin, le duo Ascen­dant Vierge dont fait par­tie Paul Seul, cofon­da­teur des Casu­al Gab­berz, l’Is­landais Bjar­ki qui a sor­ti trois albums sur le label ᴛрип de Nina Krav­iz, le pro­duc­teur écos­sais Sega Bode­ga affil­ié au label NUXXE de Shy­girl et Coucou Chloé, ou encore Karenn, le duo (Pari­ah et Blawan) sou­verain de la tech­no indus­trielle bri­tan­nique au début des années 2010, et bien sûr Anetha.

 

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