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🔊 Avec ce nouvel album, Courtney Barnett revient tout en douceur

La rockeuse aus­trali­enne Court­ney Bar­nett sort ce ven­dre­di Things Take Time, Take Time. Un troisième album moins rock et plus léger que ses précé­dentes sorties.

Chronique issue du Tsu­gi 145 : les grandes Ă©nigmes de la musique, disponible en kiosque et Ă  la com­mande en ligne.

Art­work

Pourquoi remet­tre Ă  demain ce que l’on peut faire la semaine prochaine ? C’est, semble-t-il, le sous-texte de ce troisième album de Court­ney Bar­nett. La rockeuse aus­trali­enne nous pro­pose de rep­longer dans nos espoirs d’un monde d’après, celui envis­agĂ© durant le pre­mier con­fine­ment. En par­tant de ce principe, le morceau d’intro, “Rae Street”, s’occupe ain­si de faire la tran­si­tion avec Lot­ta Sea Lice. Aux pre­miers accords de gui­tare, on est mĂŞme sur­pris de ne pas enten­dre percer la voix de Kurt Vile. Man­i­feste­ment moins rock (on y entend beau­coup de gui­tare acous­tique) et moins Ă©nervĂ© que Tell Me How You Real­ly Feel, ce nou­veau disque laisse entrevoir de nou­velles possibilitĂ©s. 

Ain­si, Court­ney Bar­nett ose même s’essayer à la chan­son d’amour, avec refrain, sur le léger et charmeur “If I Don’t Hear From You Tonight”. Néan­moins, le morceau finit par se rap­pel­er aux bonnes habi­tudes de son autrice, en une seule ligne, un petit rap­pel mélan­col­ique que les étoiles elles-mêmes finiront par dis­paraître. Avec, Things Take Time, Take Time, Court­ney Bar­nett rompt avec le style très nar­ratif auquel elle nous avait habitués jusqu’ici et donne l’impression de plus s’attacher à partager son ressen­ti qu’à vouloir à tout prix fab­ri­quer des histoires.

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