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© Roman Granger / © Domino Recording / © Crammed Discs
24 mai 2024

Beth Gibbons, Bellboy, Aquaserge… Les projets de la semaine

par Léa Crétal

Vous connaissez la chanson : vendredi, jour de sorties ! Alors on pense toujours à vous, audiophiles en quête de nouveautés. Au menu cette semaine : Beth Gibbons, Bellboy, Aquaserge, François Ier, Whisper, syyler, et Zinée. C’est parti. 

 

François Ier – Incendie 

Oyez oyez ! Avec son nouvel album Incendie, François Ier part à la conquête du royaume breakbeat. Trois ans après Mathusalem, le producteur se détourne de l’electronica pour s’attaquer à des influences UK orientées vers les breaks, la jungle et la drum’n’bass et où les rythmiques embrasées épousent des nappes mélancoliques. Aussi ardent que contemplatif, ce nouvel album emprunte également des vocaux reggae (‘Must Have’), afrobeat (‘Many Misses’) et reggaeton (‘Este Verano’). On s’est régalé-es.

 

Whisper – Chaos 

Elle porte bien son nom de scène. Avec sa voix de tête angélique, Whisper sussure quelques mots d’amour -saphique- dans son tout premier EP Chaos. Le temps de cinq tracks, elle nous enveloppe de sa pop alternative, flirte avec l’indie rock et lie l’intimité à un sentiment d’invincibilité. Et si vous avez l’impression que sa musique vous est familière, c’est peut-être parce que Whisper a participé à l’album L’Amour de Disiz en tant que compositrice et guitariste, et accompagné sur sa tournée. Tous nos meilleurs voeux pour ce décollage en solo.

 

Bellboy – Opéra Partie II

Le premier extrait ‘La neige‘ et ses sonorités expérimentales laissait peut-être présager un virage moins pop pour Bellboy. Mais que les inquiet-es se rassurent, le duo -signé chez Microqlima (L’ImpératriceIsaac DelusionPépite…)- n’a rien abandonné de son style pop-électronique. Cette patte, qu’on retrouve bel et bien dans Opéra Partie II, se veut néanmoins plus aventureuse et audacieuse. Les pétillements électroniques se parent d’instruments acoustiques, d’envolées de violons et de chants à mi-chemin entre la comptine et la chanson française. L’EP prend même des airs de bande-originale (‘Sonatine’) et d’expérimentation ambient-electronica (‘La Neige’).

 

Zinée – Osmin 

Depuis la sortie de l’extrait ‘MEZZEL’, on s’impatientait de découvrir le nouvel album de la rappeuse-chanteuse Zinée. Le voilà désormais sorti. C’est d’ailleurs ‘MEZZEL’ -où la voix aigüe de Zinée résonne sur le piano de Chilly Gonzales et les beats du rappeur Sheldon– qui fait office de morceau d’introduction. La suite oscille entre new wave, trap, afrobeat et hyperpop. Validé.

 

syyler – i’m ok 

Ce matin, on est tombé sur le post Instagram de Faeries Records -le label de Jennifer Cardini– annonçant la sortie d’un nouveau projet. Alors ni une ni deux, on a enfilé nos écouteurs et découvert le paysage électronique sombre du producteur français syyler.  Entre kicks énervés, darkwave, ambient, pop et hyperpop, i’m ok est un album résolument insolite. L’ambiance est enchanteresse, fantastique et quasi-lugubre. On vous laisse découvrir ça par vous-mêmes.

 

Aquaserge – La Fin De l’économie 

Par Antoine Gailhanou

Retour aux sources, ou radicalisation ? On n’avait plus entendu d’album de compositions originales d’Aquaserge depuis 2017. Certes, on n’avait pas perdu de vue la formation toulousaine. Il y a eu leur collaboration avec Jeanne Added, l’exploration des grands maîtres de la musique contemporaine. Mais aussi la musique du documentaire Relaxe, retour sur l’affaire d’un sabotage de train par le supposé « groupe de Tarnac », dans lequel l’une des membres d’Aquaserge était impliquée. L’affaire a dû les énerver, si l’on en croit la tonalité plus rock que jamais de ce nouvel album. En formation serrée à cinq, leur son se fait plus compact. (…) La suite de la chronique à retrouver dans le Tsugi mag 170

 

Beth Gibbons – Lives Outgrown

Par Valentin Allain 

Seize ans après le dernier album de Portishead, 22 ans après Out Of Season, que l’on avait fini par imaginer comme étant son unique infidélité à ses compères Adrian Utley et Geoff Barrow, les premières mesures de Lives Outgrown ont suffi à confirmer tous les espoirs placés en ce premier album solo de Beth Gibbons.

De tout ce temps passé, la voix de la chanteuse britannique ne semble pas porter le moindre stigmate. Le regard s’éloignant du rétroviseur, passant au-delà d’un horizon mortifère, de son timbre aux trémolos mélancoliques, elle conclut ainsi le sublime « Floating On A Moment » (l’intro de l’année, à la guitare) d’un simple « All we have is here and now (tout ce que nous avons c’est ici et maintenant) »

(…) La suite de la chronique de Beth Gibbons à retrouver dans le Tsugi mag 170

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