Chronique : Acid Washed — House Of Melancholy

Sur son pre­mier album, Acid Washed présen­tait un bon con­den­sé de musique élec­tron­ique amoureuse de l’ère analogique, sans garder non plus la tête dans le rétro­viseur. Deux tournées mon­di­ales plus tard, nos deux amis accouchent du bien nom­mé House Of Melan­choly. Plus sûr de lui, le duo se plonge bril­lam­ment dans la cul­ture musi­cale des années 80, aux orig­ines de la house et de la tech­no, avec un album res­pi­rant les heures passées sur les machines et boîtes à rythmes oldies. Le résul­tat vogue ain­si vers une quar­an­taine de min­utes de groove implaca­ble aux sonorités loin­taines, qui ne frôle jamais la ligne dan­gereuse du ringard. “For Your Eyes Only” ou “Heart­beat Mak­er” font remuer la tête, “Gaso­line” con­vie Yan Wag­n­er au chant, “Hel­lo Uni­verse” est lui mené par Miss Kit­tin, quand l’ensemble béné­fi­cie des tal­ents de pro­duc­teur de Joakim. House Of Melan­choly mon­tre une face plus mature des deux trublions élec­tro. De bonne augure pour la suite.

House Of Melan­choly (Record Makers/La Baleine)

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