Chronique : Cocoon 100

On ne compte plus les artistes qui ont débuté, atter­ri ou fait un pas­sage par Cocoon, le label de Sven Väth, égale­ment bien con­nu pour ses soirées à Ibiza. La cen­tième sor­tie du label de Franc­fort étant l’occasion d’une com­pi­la­tion, plutôt qu’une rétro­spec­tive des treize ans d’activité celle-ci se com­pose entière­ment d’inédits. Cocoon 100 s’ouvre sur le “Ser­pen­tine” de l’Allemand Lawrence : prom­e­nade dans une tech­no grise où l’on grimpe petit à petit vers le som­met. On enchaîne sur le titre aride et légère­ment ori­en­tal­isant de Ricar­do Villalobos.

Mise en jambes par­faite avant de se pren­dre les défer­lantes spa­tiales de Legow­elt ou Extrawelt. Dans des BPM à la moyenne cor­recte, les tracks tech­no intel­li­gents se suiv­ent et ne se ressem­blent pas. Andre Gal­luzzi & Dana Ruh pro­posent un titre machinique, qui s’arrête et redé­marre, quand Dominik Eul­berg amène un peu de groove et de sen­si­bil­ité avec l’imprononçable “Das Ibizenkische Wohlfuh­laro­ma”. Même si la qual­ité décroît légère­ment sur la fin du sec­ond disque. Cocoon 100 rap­pelle l’importance qu’a pris le label sur la scène.

Cocoon 100 (Cocoon/La Baleine)