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17 mars 2014

Chronique : Dooley-O – O.G. Status

par rédaction Tsugi

Pourquoi Dooley-O reste-t-il un éternel outsider du hip-hop, sachant qu’il rappe et déniche des samples pour des tonnes de confrères depuis plus de vingt ans ? Signé chez Solid Records, Stones Throw, Good Foot ou encore Lewis, il change une fois encore de crèmerie pour un disque qui déborde de collaborateurs. C’est avec Blacastan, autre secret très bien gardé du genre, qu’il entame un tunnel de rap East Coast bien funky, et plutôt laidback dans l’esprit. Le piano à la cool de “Ghetto Queen”, soutenu par un sax en fin de morceau, ou la basse nébuleuse de “Nobody Smilen” ne sont pas là pour nous flouter la vue, mais pour accompagner une bonne vadrouille urbaine au crépuscule.

Cet antidote de cinquante minutes aux effets néfastes du rap des années 10 est enthousiasmant, d’autant plus qu’il est administré par quelqu’un qui connaît son sujet. Par contre, si vous voulez du gros tank sonore archicompressé, faudra repasser. Et c’est peut-être pour ça que Dooley-O n’explosera pas non plus ce coup-ci, mais vu le niveau du produit, vaut mieux que ça reste dans la famille. Le bon hip-hop, c’est un peu comme un bon coin à bolets, ça ne se refile pas comme ça.

O.G. Status (Sleediz)

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