Chronique : Empire Of The Sun — Walking On A Dream

Bien qu’inégal, le pre­mier album d’Empire Of The Sun devrait nor­male­ment propulser ce duo aus­tralien maquil­lé en can­di­dat crédi­ble à la suc­ces­sion de MGMT, dont ils sont une sorte d’alter ego gay friend­ly. For­mé par un mem­bre des scan­daleuse­ment sous-estimés Sleepy Jack­son, et un échap­pé de Pnau, un autre groupe aus­tralien intri­g­ant dont l’album n’a bizarrement jamais été dis­tribué en Europe, Empire Of The Sun pro­duit une pop électro-psychédélisante léchée et friv­o­le, régulière­ment imparable.

Certes, passé la pre­mière moitié, déjà quelque peu gâchée par un pas­tiche du pénible “Eye In The Sky“ d’Alan Par­sons Project (“Half Mast“, tous aux abris), l’album ne tient pas toutes ses promess­es et se con­tente de rem­plis­sage avec des chan­sons sans grand intérêt. Mais, à une époque où la plu­part des gens n’écoutent plus les dis­ques en entier, l’attention se focalis­era prob­a­ble­ment sur les trois tubes en devenir que sont “Stand­ing On The Shore“, “Walk­ing On A Dream“ ou l’énorme “We Are The Peo­ple”. Et c’est très bien comme ça. (Alex­is Bernier)

Walk­ing On A Dream (Delabel/EMI)