Chronique : Jori Hulkkonen as Third Culture — Negative Time

Apparu en 1996 avec l’album Selkäsaari Tracks sur F com­mu­ni­ca­tions, Jori Hulkko­nen n’a jamais ren­con­tré le suc­cès com­mer­cial. Pas­sant d’un pseu­do à l’autre, d’un label à l’autre depuis la mise en som­meil de F Com, il s’efforce pour­tant à chaque album de se renou­vel­er, avec plus ou moins de bon­heur. Et pour le treiz­ième épisode (!) de ses aven­tures, le Fin­landais endosse un nou­veau pseu­do­nyme. Un effort un peu inutile, puisque l’on retrou­ve ici la touche Hulkko­nen, qui reste la même depuis ses débuts : un mélange un peu pré­cieux d’électronica très douce, de house chan­tée, de tech­no deep et d’atmosphères vaporeuses. Non qu’on se plaigne. Un album de Hulkko­nen, c’est comme revoir un col­lègue de tra­vail qui radote ses blagues, on les con­naît mais on en appré­cie les vari­antes. Et même en ter­rain con­nu, on arrive à être sur­pris. Ici, c’est la douce voix de la Grecque Olga Kouk­la­ki sur “Do It” ou les bouclettes acides de “Alone In Yes­ter­day” (avec le grave Samae Kosk­i­nen au chant). Rien de nou­veau mais tou­jours le même tra­vail d’artisan appliqué. (Benoît Carretier)

Neg­a­tive Time (My Favorite Robot/Modulor)