Chronique : Maya Jane Coles — DJ-Kicks

Vous ne con­nais­sez pas encore Maya Jane Coles ? Pas de panique. Si la jeune Lon­doni­enne n’a pas encore beau­coup joué de ce côté-ci du Chan­nel, c’est pour­tant sur un label français, Real Tone, qu’elle a con­nu son pre­mier suc­cès à la ren­trée 2010, le désor­mais clas­sique house garage “What They Say”. Depuis, dates et max­is s’enchaînent, entre une cou­ver­ture pour Mix­mag et un Essen­tial Mix sur la BBC. Res­i­dent Advi­sor l’a même classée par­mi les dix meilleurs DJ’s de 2011. On ne s’étonne donc pas de la retrou­ver aux com­man­des de ce DJ-Kicks, pour un set éclec­tique sur une base deep.

Une sélec­tion très classe, ori­en­tée d’abord vers une house plutôt lente, éthérée et vocale avant un pas­sage plus brut, trip­py voire acid­i­fié — où l’on retrou­ve le seul “tube” de ce mix : “It’s A Crime” de Vir­go Four remixé par Cari­bou. Virage dub­step ensuite, que la demoi­selle con­naît bien, puisqu’elle en pro­duit sous le pseu­do Noc­tur­nal Sun­shine. De la bass music là aus­si, tou­jours très feu­trée, avant une con­clu­sion plus tech­no sous les beats acérés de Mar­cel Dettmann. À tout juste 24 ans, Maya Jane Coles pos­sède déjà ce pou­voir chamanique dont seuls les plus grands DJ’s sont dotés, nous trans­portant dans son univers avec une facil­ité décon­cer­tante. On en rede­mande ! (Nico­las Bresson)

DJ-Kicks (!K7/La Baleine)