Chronique : Peter Von Poehl — May Day

Il y a trois ans, Peter Von Poehl, un grand blond sué­dois arché­type du beau gosse nordique, se lançait dans le grand bain en sor­tant un pre­mier album. Pour­tant les stu­dios, les répéti­tions et la scène lui étaient déjà fam­i­liers. Logique, avant de ten­ter l’aventure en solo, il a col­laboré avec Bertrand Bur­galat, A.S. Drag­on, et bien d’autres, en tant que gui­tariste. Son pre­mier coup d’essai est d’ailleurs à l’image de son rôle de l’époque : en retrait. Alors que Going To Where The Tea-Trees Are son­nait comme un recueil de titres pop-folk aux tons pas­tel, certes attachant mais par­fois un peu pâle, Peter Von Poehl (au tim­bre déli­cat rap­pelant étrange­ment celui de Cat Stevens) a décidé d’intensifier les couleurs de sa palette avec son deux­ième album, May Day.

Au pro­gramme moins de bal­lades et des instru­men­ta­tions plus var­iées con­férant à l’ensemble davan­tage de relief sans jamais écorcher ce song­writ­ing frag­ile et épuré. Défi relevé, pari gag­né. (Céline Puertas)

May Day (Tôt ou Tard/Warner)