Chronique : The Toxic Avenger — Romance & Cigarettes

Les bons nanars exis­tent. En témoigne The Tox­ic Avengers, le film, qui met en scène Melvin, un bal­ayeur au physique ingrat qui finit par se jeter dans un bar­il de pro­duits radioac­t­ifs pour devenir un super-héros. À l’écoute de Romance & Cig­a­rettes, le sec­ond album de Tox­ic Avenger, le musi­cien, on se demande si les pistes du disque n’ont pas séjourné elles aus­si dans un bar­il de pro­duits radioactifs-numériques. Tout com­mence très mal avec “Romance & Cig­a­rettes” qui s’étire sur huit longues min­utes, un morceau pour lequel on a depuis longtemps passé l’âge. Les choses empirent dès le sec­ond titre et son “Hey, Tox­ic Avenger ! Say my name !” qui l’ouvre. De mau­vaise sur­prise en stupé­fac­tion, on finit par tomber sur “Eyes”, une reprise du “Bette Davis Eyes” de Kim Carnes. Avec Simone Elle Est Bonne au chant, on atteint l’apogée du disque. Quant à la pro­duc­tion, elle se situe quelque part entre un mau­vais Kavin­sky et le pire des 80’s (“To The Sun”). Hormis “Chase I” et “In The Mean­time — Run/Hide” qui nous émoustil­lent vague­ment, on reste de marbre.

Romance & Cig­a­rettes (Roy Music)

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