Chronique : Tristesse Contemporaine — Stay Golden

Ne pas se laiss­er dis­traire par les filles en mail­lots de bain sur la pochette, mais con­tin­uer de se fier au nom du groupe ; le nou­v­el album de Tristesse Con­tem­po­raine ne servi­ra pas à pro­longer l’été et à don­ner à la ren­trée des airs de vacances. Déboulant à peine un an et demi après un pre­mier essai grat­i­fié de très bonnes cri­tiques, Stay Gold­en reste glob­ale­ment du même acabit — entre cold wave et krautrock, avec une pointe de groove — et con­tin­ue de nous faire penser (Dirty oblige) à une sorte de Dis­codeine du froid, même si cette fois, Piloos­ki n’est plus crédité en tant que pro­duc­teur. En pinail­lant un peu, on pour­ra tou­jours ajouter qu’on y entend un peu moins d’influence Cure, et un peu plus de sonorités élec­tron­iques — voire des nappes emprun­tées à la tech­no de Detroit -, mais pour résumer, si vous aviez suc­com­bé au pre­mier album de ce trio anglo-suédois-japonais parisien, il n’y a aucune rai­son pour que vous ne vous laissiez hyp­no­tis­er une nou­velle fois par leur pop élé­gante et neurasthénique. (Gérome Darmendrail)

Stay Gold­en (Dirty/Record Makers)