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23 août 2012

Chronique : Zombie Nation – Zombielicious

par rédaction Tsugi

On savait les productions de Zombie Nation monstrueuses. Pas pour rien que son maxi massacreur “Kernkraft 400” compte parmi les morceaux les plus joués de la planète… Dix ans plus tard, ce producteur techno munichois (alias Florian Senfter) continue de faire mal là où ça fait du bien. Car Zombielicious, sa nouvelle créature schizoïde, n’a rien d’un gentil toutou à sa mémère. Dès le prélude, elle attaque sévère. Quand “Mas de todo” surfe sur une avalanche de BPM à l’aide d’une réverbération à ressort (instrument clé chez les Beach Boys), la new wave acide de “Get It” hantée par le timbre du New-Yorkais My Robot Friend nous dévore le cerveau tout cru et les loopings psychotropes de “Supercake 53” prennent un malin plaisir à nous retourner les tripes.

Il y a bien quelques trêves disco-house (“Radio Controlled”) ou métapop (“The Fact”), mais cela ne dure guère. Tant mieux. La baston est un art que le Teuton maîtrise à la perfection. Il sait que le secret d’un bon hymne club réside dans sa construction mélodique : subtil dosage d’ingrédients organiques et analogiques. Si vicelarde, si bodybuildée soit-elle, la musique de Zombie Nation exsude un groove et une fragilité irrésistibles. (Eléonore Colin)

Zombielicious (UKW/La Baleine)

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