Coup de pouce : Brainwaltzera
Parfois, on tombe dans nos mails ou totalement par hasard sur un morceau, un artiste ou un clip qui nous colle à notre chaise. Alors on en parle, tout simplement. Ce sont les “coups de pouce” de la rédac’.
La carrière de Brainwaltzera a débuté comme celle de beaucoup d’autres artistes de notre époque : en ligne. Postant des morceaux aux noms imprononçables sur son compte Soundcloud, l’artiste mystérieux se fait remarquer en 2015 lorsqu’un certain “user18081971” — qui s’est avéré plus tard être un des comptes de Richard D. James alias Aphex Twin — commente un de ses morceaux en ne tarissant pas d’éloges à son sujet. Plus tard en 2016, il sort un premier EP auto-produit, Marzipan, puis enchaîne en 2017 avec Outdives EP sorti sur Analogical Force, puis, le plus remarqué Aescoba EP sur le label FILM — Future Is Listening Music, qui publie aussi Grandbrothers.
Aujourd’hui, le mystérieux artiste continue de surprendre avec son premier album Poly-ana, toujours sur FILM. Le long-format tire son nom à la fois des synthétiseurs analogiques polyphoniques que Brainwaltzera utilise, et du principe de Pollyanna — une théorie qui suggère de se rappeler les bons souvenirs plutôt que les mauvais, ou plus simplement “voir la vie en rose”. Dans cet ordre d’idée, une autre notion suggère qu’une odeur ou un son peut faire revenir un individu à un instant T de sa vie. Ainsi, parallèlement à la sortie de l’album, Brainwaltzera a fait préparer par Mario Lombardo, le directeur créatif d’Atelier Oblique, un parfum spécial pour la sortie physique de son disque, de sorte à conserver la première expérience d’écoute du long-format pour ses auditeurs.
Entre ambient, breakbeat, voire même drum’n bass, difficile de résumer Poly-ana à un genre tant l’artiste fait le grand écart entre les treize morceaux. Planant, atmosphérique, mais aussi musclé et percutant.
Et le clip psychédélique du premier morceau de l’album “kurrytee [MIDI_2_CV]” :
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