🦾 Dirtybird lance “Birdhain”, une rave party 24h/24 dans le métavers
DirtyÂbird Records lance BirdÂhain, une rave sans fin en plein coeur du mĂ©tavers. On y retrouÂve bar, fesÂtiÂval, l’acÂcès Ă d’autres mĂ©tavers, et ausÂsi des DJ sets, chaque jour, chaque nuit. NotamÂment de HeiÂdi LawÂden, NikÂki Lair et… Ă©videmÂment Claude VonÂStroke, DJ et proÂducÂteur house origÂiÂnaire de DĂ©troit, fonÂdaÂteur du label. Explications.
Bon, pour comÂmencer, le tout frais tout nouÂveau “BirdÂhain” ‑rĂ©fĂ©rence Ă peine masquĂ©e au Berghain berlinois- fait parÂtie du BirdyÂverse. C’est une Ă®le parÂaÂdisiÂaque, entièreÂment virtuelle, qui proÂpose un bar, un fesÂtiÂval, une expo d’art oĂą l’on peut jouer Ă des mini-jeux, ou encore des porÂtails vers d’autres mĂ©tavers. L’accès au BirdÂhain et Ă sa rave h24 est exclusif – comme Ă Berlin au Berghain. Pas de Sven MarÂquardt, mais vous ne pourÂrez entrÂer que si vous posÂsĂ©dez un des NFT du label de la colÂlecÂtion Dirty Flight Club, une sĂ©rie de 9090 phoÂtos de proÂfil dessÂinĂ©es par le muralÂiste BirdÂcap. Elles sont aujourÂd’hui disÂpo pour .012 ETH, soit l’équivÂaÂlent de 34€. Pas d’inÂquiĂ©Âtude touteÂfois : si vous ne posÂsĂ©dez pas de NFT, libre Ă vous d’exÂplorÂer l’île. Mais vos posÂsiÂbilÂitĂ©s seront restreintes.
L’idĂ©e de la rave virtuelle est venue de Claude VonÂStoke, penÂdant la crise sanÂiÂtaire. Alors qu’il retourÂnait jouer dans des clubs ou fesÂtiÂvals avec l’allègement du couvre-feu, il voulait lancer le BirdyÂverse pour exploiter ce qui Ă©tait apparu ces deux dernières annĂ©es. “PenÂdant le couvre-feu, on a proÂgramÂmĂ© 12 DJ sets chaque semaine sur Twitch. Durant les sets, le chat Ă cĂ´tĂ© du stream Ă©tait plus imporÂtant que le stream en lui-mĂŞme, a‑t-il remarÂquĂ©. C’était ce moment de socialÂiÂsaÂtion qui faiÂsait en sorte que les gens se senÂtent bien. Une fois les portes des clubs rĂ©ouÂvertes, ‑quasi- tout le monde a arrĂŞtĂ© de streamÂer. Mais nous voyions tout de mĂŞme un intĂ©rĂŞt Ă crĂ©er un espace oĂą les gens pourÂraient traĂ®nÂer ensemÂble en ligne.”
À lire également
🗞 Métavers, NFT, blockchain, Web3 : La musique en révolution, le Tsugi 149
Bon pour l’inÂstant, l’acÂcueil de cette rave dans le mĂ©tavers est disÂons… mitÂigĂ©. Mais VonÂStroke comÂprend que le paysage est en conÂstante Ă©voÂluÂtion et qu’ÂexÂpĂ©riÂmenter est essenÂtiel pour crĂ©er une expĂ©riÂence optiÂmale. “Le monde de la crypÂto change plus en un mois que le monde ne change en un an, alors je pense qu’il est imposÂsiÂble de prĂ©dire ce qui va se passÂer. Tout ce que nous faisons n’est pas incroyÂable et on tâtonne encore, mais on le fait quand mĂŞme et je pense que les fans apprĂ©Âcient. Ça rĂ©sonne avec notre objecÂtif de rĂ©uÂnir les gens et s’amuser.” Alors que beauÂcoup de crĂ©aÂteurs du Web3 privÂilĂ©gient le sĂ©rieux et la perÂsĂ©vĂ©rance, le BirdyÂverse reste dans l’initiative du label, qui est de privÂilĂ©giÂer les fans et passÂer un bon moment.
Claude VonÂStroke Ă©voque ausÂsi la posÂsiÂbilÂitĂ© de rĂ©uÂnir les raves, fesÂtiÂvals, conÂcerts bref, les Ă©vèneÂments rĂ©els et numĂ©riques pour n’en faire qu’un, mais aujourd’hui la priÂorÂitĂ© c’est “trouÂver des moyens pour rĂ©uÂnir et faire danser les posÂsesseurs de NFT. L’objectif est de touÂjours amĂ©liorÂer l’expĂ©rience club et de la renÂdre encore plus fun.”