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© Letizia Guel x Erased Memories
20 mai 2025

Ellen Allien, Salome, Jennifer Cardini : les raisons d’aller au Name Festival

par Siam Catrain

Du 24 au 25 mai, le NAME Festival fête ses 20 ans en résonnant fort. Pour sa deuxième édition au 9-9bis, au cœur d’un site minier classé à l’UNESCO, à Oignies, dans le Pas-de-Calais, ce festival furieusement électronique s’offre une création mondiale signée Ellen Allien, marraine historique de l’événement.

 

Ellen

© ILTV

Les 24 et 25 mai, le site minier de Oignies se transforme en dancefloor géant. Au pied du terril 110, au-dessus de plus de 100 000 km de galeries souterraines, 4 000 festivaliers sont attendus pour vivre un week-end où la musique cogne et l’art contemporain frappe.

Si la techno est née à Détroit, dans le vacarme des usines désaffectées, elle trouve ici un écho dans le silence des machines minières. C’est ce parallèle entre mémoire ouvrière et culture électronique que le festival cultive depuis deux décennies en investissant des lieux emblématiques du patrimoine industriel des Hauts-de-France.

Autour de la scène, le NAME continue d’explorer d’autres terrains : installations, performances, vjing, food court, village bien-être… Et côté programmation, une sélection pointue mêle têtes d’affiche et talents émergents.

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Le Metaphone® – Hérault-Arnod-Architectes © 9-9bis

Temps fort de cette édition anniversaire : Ellen Allien prendra le contrôle du Métaphone®, salle de concert unique au monde dont les murs jouent de la musique grâce à une « peau sonore » équipée de plaques de matériaux divers et de 12 instruments, allant de l’orgue aux bâtons de pluie. »Under The Ocean », création exclusive, marque le début d’une collection d’œuvres commandées pour ce lieu hors norme, à la croisée du concert, de l’installation sonore et de l’architecture vivante.

 

À lire sur tsugi.fr : Ellen Allien, I Hate Models, 999999999, Red Axes… le NAME 2023 va être corsé

 

Après cette ouverture en grande pompe le samedi, Ellen Allien laissera place à la techno industrielle aux accents acides du duo 999999999. La dark disco s’invite aux festivités sous les sélections bien senties de Mala Ika et Damon Jee. Hardt Antoine jouera l’éclectisme en soirée, entre house, techno et broken beat. DJ Mag l’a listé parmi les artistes à surveiller en 2025 : alors pourquoi ne pas le découvrir au NAME ?

 

Pour le repas dominical, Âme mijote un live aux saveurs hypnotiques et electronica. Jennifer Cardini servira de son côté un set à la croisée de la house énervée et de la techno de rave.
Vous connaissez peut-être Phase Fatale, résident du Berghain, ou Pablo Bozzi, membre d’Imperial Black Unit. Mais avez-vous entendu parler de leur fusion techno-industrielle et EBM ? Sous le nom de Soft Crash, ils nous font une promesse : de tracer leur chemin en tant que « pionniers de la musique italo-body ».

Salome, Géorgienne repérée sur le label d’Anetha, apportera avec ses valises la rage des clubs de Tbilissi, tandis que Zaatar et VBK, du collectif « Laisse Tomber les Filles », ramèneront de Berlin, leur ville d’adoption, sa New Wave corsée et son urgente EBM.

 

À lire sur tsugi.fr : Anetha crée Fané.e, son label expérimental qui suit les saisons

 

Le NAME Festival réaffirme ses vœux pour cette deuxième décennie en offrant une « expérience globale des scènes électroniques ». Dur de manquer cet anniversaire. Heureusement, à Tsugi, on est sympa. On vous laisse ici le lien vers la billetterie.

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