En direct de Goose au Lotto Arena d’Anvers
Il y a dix ans sortait le premier album de Goose, Bring It On. Entre temps, le quatuor belge électro-rock a eu le temps d’acquérir en expérience et notoriété, et s’est offert une tournée mondiale ainsi que deux autres disques (Synrise et Control Control Control). Leur dernier en date (et quatrième), What You Need, est physiquement disponible en Belgique (et en écoute chez nous sur les plateformes Spotify et Deezer) depuis avril 2016.
Afin de fêter dignement cet évènement, les quatre Courtraisiens jouaient vendredi soir en live dans une des plus grandes salles belges, le Lotto Arena à Anvers. Goose était bien à domicile, on y était, et on l’a clairement vu.
Le calme avant la tempête
Il est 20h15 et la salle (qui peut accueillir jusqu’à 8000 personnes) se remplie peu à peu. J.Bernardt entre en scène. Accompagné d’un batteur et d’un pianiste, le meneur du groupe Balthazar démarre son live. C’est sur un beat très apaisant et sur des sonorités électro-pop que le chanteur va poser sa voix soul pendant près d’une demi-heure. Un style qui particulièrement penser à l’Australien Nick Murphy (avant appelé Chet Faker). Alternant entre batterie électronique et clavier pour accompagner ses paroles, le Belge signe une première partie de concert très soft.
Le premier artiste ayant terminé, nous avons droit à une playlist concoctée par Nadiem Shah qui préparera l’entrée en piste de Goose. Des morceaux comme « Alakazam » de Justice ou « My Moon My Man » remixé par Boys Noize font monter l’atmosphère crescendo.
Un show électrique
A 21h30, le set prend fin. La salle est presque pleine, on dénombre environ 7000 personnes. Les lumières s’éteignent et un court instant de silence s’installe. Le public comprend que d’une minute à l’autre, Mickael, Dave, Tom et Bert feront leur entrée. Chose faite. Le groupe belge débute sur des morceaux très rock à l’image de leur premier album : « Black Gloves » , « Bring It On » ou encore « Low Mode » ne manquent pas à l’appel. La foule les acclame à chaque morceau. On sent à quel point la symbiose est forte entre Goose et son public. S’en suivent des morceaux plus calmes et pop issus de leur dernier disque tels que « Trip » avec des arpèges de clavier mélodieux ou « So Long ».
A 22 heures, les quatre compères lancent « What You Need ». Chanté par la foule, le morceau donne le ton d’un album marqué par le ralentissement des tempos comparé aux précédents. Ils continueront avec le très mélancolique et électrique « Call Me » bercé par une douce mélodie de guitare et des accords de synthé très prophétiques. Habitué aux concerts depuis un bout de temps, le groupe fait preuve preuve d’une grande aise sur scène. Très énergiques, les Courtraisiens ne semblent faire qu’un avec leur public. Une scénographie qui s’accentue d’autant plus à travers des jeux de lumière travaillés qui envahissent la salle au rythme de la musique. Après des morceaux très électroniques comme « Can’t Stop Me Now » ou encore « British Mode », Goose terminera son live sur un de leur titre phare « Synrise » sous un applaudissement général à 23 heures.
Meilleur moment : La foule qui chante en coeur le vocalisme du morceau « Synrise » à la toute fin du live.
Pire moment : Etre à quelques centimètres des enceintes principales, sans bouchons, ça pique les oreilles !