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29 septembre 2016

En direct de l’Oasis Festival au Maroc

par rédaction Tsugi

« Viens à Marrakech, il y aura une piscine et Jeff Mills« , voilà comment en quelques mots vous marquez l’Oasis Festival en rouge dans votre agenda. A chacun sa rentrée et pour se remettre de celle-ci, un tour par la Ville rouge semble particulièrement recommandé. Pour sa deuxième édition, l’évènement change de lieu (The Source) mais pas de concept. Une programmation à la hauteur d’un festival de plusieurs dizaines de milliers de personnes, mais répartie sur deux scènes, au milieu d’un hôtel. Des grands noms, mais aussi des rencontres puisque c’est Jack Lang que l’on retrouve à l’entrée du festival, après avoir croisé Jean-Louis Borloo à l’aéroport. Méfiez-vous des soirs de pleine lune. Nos premiers pas dans le festival passeront par l’arène, une scène entourée de pierres et de cactées sur laquelle trône alors David August. Mais pour des sets de gladiateurs, contrairement aux apparences, c’est bien vers la piscine qu’on se dirige et la force brute affichée par Bicep, puis Dixon.

The Arena. Crédit : Yassir. 

Le lendemain, c’est peu dire que The Black Madonna nous a retourné, c’était facile, on ne résiste pas à Lady Of Sorrows. La gérante du club, de l’institution, Smart Bar à Chicago peut bien nous dire qu’il lui arrive régulièrement de se coucher à 22 heures, son set disco-house nous a lui lancé pour continuer jusqu’au matin. Un exercice facilité par le duo italien de Tale Of Us, toujours aussi pop et efficace et qui nous quittera sur un déluge de basses avant de laisser la place à Derrick May. L’un des pères fondateurs de la techno Made in Détroit profite de la rampe de lancement, pour étirer la nuit avec un set labyrinthique qui nous fera tenir jusqu’à 8h.

Helena Hauff. Crédit : Lahcen Mellal

Rien de mieux sinon pour oublier le blues du dimanche soir qu’un début de soirée avec MCDE derrière les platines, plus rares, ses sets sont aussi plus efficaces. On y entend aussi bien un remix de Larry Levan qu’un mélange soul-funk français avec « Santo Domingo » de Crystal. Alors que le soleil est déjà couché et que les nageurs ont quitté la piscine, Jennifer Cardini remplace Blawan au pied levé, ce qui a également pour effet de faire passer Helena Hauff sur la grande scène. On s’occupe de faire la liaison avec le set de l’allemande, les deux DJs nous gratifient de titres semblant nous amener dans un b2b à distances, même si les sons orientaux aurons fait pencher la balance vers la française. Devant les cadavres de bouées et un public bien plus clairsemé que la veille, Helena Hauff passe la main à Jeff Mills sur la grande scène. Le sorcier se charge de nous raccompagner à la porte en traversant une forêt de rythmes pointus et aux sons abstraits venant se rejoindre harmonieusement à l’aide de sa Roland TR-909. La légende sonne l’alarme avec « The Bells » et il est temps déjà temps de rentrer. Au final, si une chose est sûre au sortir de cette deuxième édition du festival, c’est qu’il y a définitivement une demande et un public pour de tels évènements sur le territoire marocain. On s’en réjouit d’autant plus qu’on serait bien tenté de rester, pour les accompagner.

Meilleur moment : Jack Lang, évidemment.
Pire moment : Quand le taxi vous dépose à 7 kilomètres du festival car il ne connait pas l’adresse.

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