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16 août 2015

En direct du Sziget 2015 : Etat des lieux

par rédaction Tsugi

Vendredi au Sziget, nous avons a eu le temps d’approfondir un peu plus notre connaissance des lieux. Alors plutôt que de vous pondre un énième report pour vous raconter que Kasabian et Marcel Dettmann ont tout déchiré, on vous a fait une petite sélection de nos spots coups de cœur et de ceux qui nous ont surpris. Mais aussi de ceux, parce qu’il y en a, où on n’a pas trop eu envie de rester. 

Cinq coups de cœurs ou scènes incontournables :

A38 : L’une des premières grandes scènes quand on rentre dans l’enceinte du festival. Située sous un immense chapiteau elle peut accueillir plusieurs milliers de personnes. Le jour, elle est plutôt dédiée à des artistes rock indépendants, électro-pop, du genre de ceux défendus dans les pages de Tsugi. La nuit, elle se transforme en un gigantesque dancefloor tendance break/dubstep et drum’n’bass. Contrairement à la France, la drum semble encore avoir la côte en Hongrie si l’on en croit la foule immense présente devant des artistes le plus souvent britanniques.

Colosseum : Il faut marcher un peu pour atteindre cette scène située au nord de l’Ile qui accueille le Sziget. Le Colosseum est LA scène dédiée à la musique électronique, house et techno en particulier. Depuis notre arrivée nous y avons vu Dixon, Function ou encore Marcel Dettmann. Que du lourd. La scénographie est particulièrement soignée, l’espace est une immense Arène construite avec des palettes de bois. Fidèle à l’esprit « Music Non Stop » la son cogne sans discontinuer de midi à 6 heures du matin.

Magic Mirror : Non loin du Colosseum se trouve un chapiteau de type Magic Mirror – comme le Cabaret Sauvage – qui, ici, est dédiée à la culture LGBT. Une bouffée d’air frais pour la communauté gay dans un pays dont on connaît les positions très réactionnaires du gouvernement de Viktor Orban. Débats et projections de films documentaires la journée. La nuit, le lieu devient un club house tout à fait qualitatif. On y a notamment entendu Tama Sumo.

Sziget Beach : Située à l’extrémité nord de l’Ile, il faut traverser un immense camping pendant près de dix minutes avant d’atteindre ce spot très isolé du reste du festival. La journée on peut se baigner dans le Danube et faire bronzette. Le soir, un espace chill abrité permet d’écouter des musiques planantes – world, dub, ambient – tout en étant allongé, quand d’autres prennent des bains de minuit. C’est le meilleur lieu pour venir se reposer à l’écart du tumulte ambiant, tout en écoutant un peu de musique.

La Main Stage : Parce qu’il y a quand même là-bas de bons groupes programmés – Foals, Kasabian – parce que le lieu peut accueillir à lui seul la quasi intégralité des festivaliers, parce que cette scène symbolise à elle seule toute la démesure du Sziget, on ne peut pas passer à côté du Main Stage. 

Cinq lieux insolites

Campfire : L’ambiance guitare autour d’un feu de camp sur la plage de La Baule vous manque ? Pas de problème, le Sziget a pensé à vous avec cette petite scène dédiée à des concerts intimistes autour d’un vrai feu alimenté toute la nuit. Deux anglais croisés là-bas nous glissent « It’s a fucking good idea ! ». On agree.

Le Cirque du Sziget : Pourquoi un festival musical devrait s’arrêter à la seule musique justement ? Ici on peut, la journée, assister à de vraies représentations de cirque, gratuitement. Là aussi une putain de bonne idée.

Hungarikum Village : Dans une sorte de petit chapiteau en bois, c’est là que l’on peut s’initier au folklore hongrois. Des groupes se relaient pour jouer des morceaux traditionnels tandis que le public est invité à apprendre les pas de danse. Mais il y a surtout beaucoup de curieux qui s’arrêtent quelques minutes, surpris de trouver un tel lieu dans un festival à dominante pop/rock/électro.

Gameland Hub : Espace dédié aux jeux sous toutes leurs formes. Il y a des compétitions de poker, d’échecs et même de Rubik Cube, une invention hongroise.

La pharmacie : Parce que les festivaliers sont invités à rester camper une semaine sur le site, le Sziget est une véritable ville éphémère où l’on peut tout trouver sans être obligé d’en sortir. Il a ainsi des bureaux de change, une laverie, un supermarché et même une pharmacie pour les petits bobos. 

Cinq endroits à fuir

Telekom Arena : Vaste chapiteau portant le nom d’un opérateur téléphonique, la Telekom Arena ouvre uniquement la nuit. C’est le paradis de l’EDM qui tâche avec des DJ’s hollandais et hongrois. Le public est très jeune aime bien hurler « whopopopop » tout au long des mixes. Horrible.

Les bars qui se transforment en boîte de nuit : Au Sziget, il y a vraiment de la musique partout, pas uniquement sur les scènes. Chaque bar peut ainsi proposer sa propre programmation. Il peut y avoir de bonnes surprises mais aussi de plus mauvaises, surtout quand on a l’impression de tomber à la fête du camping de la Grande Motte. Bon, ok y a des jolies filles qui bougent leur boule sur des podiums, mais ça ne suffit pas à nous faire rester.

Les stands de restauration foireux : Comme dans tous les festivals il faut faire bien attention où l’on mange. Privilégier les plats locaux comme le fameux Goulash c’est plus sûr que le burger défraîchi ou le hot dog à la viande non identifiée – true story.

L’Apéro Camping : L’un des intérêts du Sziget, au-delà de la musique, c’est de pouvoir croiser des gens de toute l’Europe voir du monde entier, discuter avec eux, partager des expériences. On ne comprend donc pas trop l’intérêt de ce camping de l’entre soit, réservé aux français, où l’on peut boire du pastis, commander du coq au vin tout en chantant du Michel Sardou.

L’Hôtel où l’on est logé : Parce que ça fait trop longtemps qu’on écrit ce papier et qu’on va louper le début des festivités. (Nicolas Bresson)

 

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