En écoute : LSDXOXO transforme “god’s chariots” de Oklou en “Devil’s Chariot”
Originaire de Philadelphie, le DJ et producteur LSDXOXO sort son deuxième single “Devil’s Chariots”, annonçant son nouvel EP à paraître le 22 septembre prochain. Ce nouveau titre n’est autre qu’une réinterprétation, à la sauce LSD, de “god’s chariots” de la chanteuse et productrice Oklou.
RJ Glasgow alias LSDXOXO voit sa popularité grimper à New York, au sein du collectif GHE20GOTH1K, qui rassemblait tout un pan de la contre-culture dansante underground à l’orée des années 2010. Le DJ et producteur reprend ici le sublime “god’s chariots” de Oklou, en version plus sombre cette fois. “Devil’s Chariots” va chercher aussi bien dans ses instincts de dancefloor déchaîné que dans une réflexion sur sa vie hyperactive. Le tout en répétant des paroles telles que “We can make it through, just believe in me”. (traduisez : “on peut s’en sortir, il faut juste que tu crois en moi”)
Ange ou démon ?
Certes, la version de Oklou était sans doute plus lumineuse sur certains aspects (comme les paroles : “I wanna know you yeah/I wanna feel your skin”; traduisez “J’ai envie de te connaître/J’ai envie de sentir ta peau”), elle évoquait cependant le même type de problématique nébuleuse. “C’est un fantasme, un endroit où l’on se réfugie pour échapper à la réalité, mais c’est aussi l’histoire d’une solitude telle que l’on en perd la tête” expliquait-elle à propos du titre. On ne vous avait cependant pas menti lorsqu’on vous disait que c’était une artiste à suivre, la jeune artiste est désormais une référence en matière de pop (voire d’hyperpop) et voit désormais son titre “god’s chariots” en version assombrie.
Sous les doigts de LSDXOXO, ce titre se mue en quelque chose de plus ondulant, qui rappelle ses DJ-sets… Mais aussi ses productions : allant de la techno brûlante à la musique club de Baltimore, ou encore de la ghetto house carrément louche tout en intégrant à ces sons des accroches pop et rap plus grand public. Ce single n’est qu’un petit aperçu de son EP et de la pluralité des genres qui s’articulent en son sein. D.O.G. (sortie le 22 septembre, on rappelle) prépare le terrain pour un album ‑déjà- très attendu en 2024.
