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1 juin 2020

En hip-hop, l’industrie de la musique a les yeux rivés sur l’Afrique

par Arthus Vaillant

Le 26 mai dernier, Universal Music Group a annoncé le lancement du label Def Jam Africa. Il aura pour but de représenter « les meilleurs talents hip-hop, de l’afrobeats et de la trap en Afrique ».

« Ensemble, nous allons construire une nouvelle communauté d’artistes qui repoussera les frontières du hip-hop africain pour atteindre de nouveaux publics à l’échelle mondiale. » C’est en ces mots que Sipho Dlamini, directeur de la filiale Afrique subsaharienne et Afrique du Sud d’Universal Music Group (la maison mère de Dej Jam), a dévoilé le lancement de Def Jam Africa.

Cette nouvelle division du label créé en 1984 par Russell Simmons et Rick Rubin (qui signaient en premier les Beastie Boys et LL Cool J) a pour but de représenter « les meilleurs talents hip-hop, de l’afrobeats et de la trap en Afrique, et suivra le plan de l’iconique label Def Jam Recordings ». Le label sera basé en Afrique du Sud à Johannesbourg ainsi qu’à Lagos au Nigéria. Deux des plus grosses scènes d’Afrique Subsaharienne. Toutefois, le label à la volonté de signer des artistes venant de tout le continent.

Les premières signatures sur le label viennent majoritairement de ces deux pays. On retrouve Boity, Cassper Nyovest, Nadia Nakai, Nasty C, Tshego, Ricky Tyler et Tellaman en Afrique du Sud ou Larry Gaaga et Vector pour le Nigéria. Sipho Dlamnin explique que Def Jam Africa est le premier label du groupe Universal Music à se créer en tant que label autonome en Afrique, sans être sous la bannière « UMG Africa ». Avec ce lancement, la major Universal Music montre une fois de plus qu’en terme de hip-hop, elle a les yeux rivés le continent africain.

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