Envie d’un disque feel-good avec basses psychés et inspirations iraniennes ? On a ce qu’il faut avec Khruangbin

Le trio Khru­ang­bin a beau venir du Texas, pas de trucs de cow-boy sur ce deux­ième album, Con Todo El Mun­do. Non, ils y dévoilent, toute basse dehors, un psy­chédélisme évidem­ment inspiré des années 60 et 70. Mais aus­si, et alors qu’ils explo­raient plutôt les sonorités d’Asie du Sud-Est dans leur pre­mier album The Uni­verse Smiles Upon You, ces trois pas­sion­nés de “world music” (et de franges, vis­i­ble­ment) s’at­tachent cette fois à des influ­ences moyen-orientales, irani­ennes en tête. La preuve avec le clip de “Maria Tam­bién”, con­stru­it à par­tir d’im­ages d’archives du Téhéran pré-1979, quand des chanteuses-vedettes dan­saient à la télé et que les mini-jupes étaient la grande mode.

Au-delà des ces références vin­tage et char­mantes, Khru­ang­bin déroule avec ce deux­ième album un recueil de morceaux planants, portés par la basse ronde de Lau­ra Lee, la gui­tare mélodieuse de Mark Speer et les bat­ter­ies et per­cus­sions impec­ca­bles de Don­ald ‘DJ’ John­son. Ajoutez à cela quelques touch­es dis­co ou funk, et vous obtien­drez un disque qui ne va certes pas révo­lu­tion­ner la musique psy­chédélique, mais qui habillera nos dimanch­es flem­mards, posés dans le canapé, pen­dant un bon paquet de week-ends.

Khru­ang­bin sera à Paris au Bad­aboum le 26 févri­er. Plus d’in­fos sur l’event Face­book du con­cert

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