Exclu : Arad (la moitié de Lakker) débarque avec un premier album solo
On vous a déjà parlé ici de Lakker, prolifique duo de techno irlandaise habitué de R&S Records. Et voilà que Dara Smith, la moitié de Lakker, vient de sortir son premier album en solo sous le nom d’Arad : on n’a pas pu s’empêcher d’y jeter une oreille curieuse, d’autant que le double vinyle inaugure une série d’éditions limitées du label Electric Deluxe, maison fondée par Speedy J. Et Arad de nous offrir en exclusivité l’écoute de « Yarums Knee », épopée perchée et orientale, un peu plus de six minutes de techno à la fois sombre et hypnotique ! « J’ai construit ce morceau sur le souvenir d’un ami me faisant écouter un titre qu’il aimait à l’époque. Je voulais rappeler à quel point chacun peut être influencé par ses bons potes. Ce morceau lui rend hommage ! », nous explique Arad.
« Yarums Knee » est extrait de Particles And Waves, en vente depuis hier sur le site d’Electric Deluxe – mais il ne s’agit pas d’un simple album, Arad ayant à coeur de lier sa musique avec une grande dimension visuelle (comprenez VJing et compagnie, le producteur bossant dans l’animation en journée). Mais attendez vous à de l’épuré : « J’ai toujours été intéressé par l’utilisation de formes très simples, en essayant de voir jusqu’où on peut les emmener d’un point de vue créatif. D’une certaine façon, tous les morceaux de l’album reflètent cette idée : ils sont faits de sons très simples et similaires que j’ai travaillés et transformés », confie-il.
Mais alors, Lakker, c’est fini ? Non, heureusement. Cela faisait quelques temps déjà que Dara Smith s’amusait à produire dans son coin, mais à son propre aveu, il avait peur que cela soit « un peu trop de pression » de sortir un disque. A écouter l’album et ses snippets, on se dit qu’il a bien eu raison de voler pour une fois sans son acolyte Ian McDonnell, qui n’a pas du tout participé au projet : « Heureusement pour lui, il n’était pas là quand j’écrivais ces morceaux, sinon je l’aurais tout le temps emmerdé avec le mixage ! », s’amuse Arad. « Avoir nos projets solo rend notre travail sur Lakker plus facile et agréable. Si l’un de nous ressent le besoin d’écrire une symphonie de bleep de 14 heures, il peut même si l’autre ne le sent pas trop ! ». Et ça, c’est important.