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17 janvier 2017

Exclu : « Decompression » de VONDA7, irrésistible techno

par Clémence Meunier

Retenez ce nom… Après une année 2016 riche en maxis (sur Lost & Found, Carioca Records, ou Second State Audio, le label de Pan-Pot), la DJ et productrice VONDA7 ne compte pas du tout se calmer. Et c’est tant mieux : avec sa techno et sa house aériennes sans être molles, aux beats ravageurs tout en étant mélodieuses, la Polonaise fait mouche. Ce n’est pas son prochain EP sur Last Night On Earth (maison fondée par Sasha chez qui on a pu croiser Max Cooper, My Favorite Robot, Hot Chip, Hunter/Game ou Fur Coat) qui nous fera dire le contraire.

C’est à se demander où était VONDA7 pendant toutes ces années. « Comme beaucoup de gens de la scène électronique, tout a commencé par une fête », raconte-t-elle depuis Berlin où elle vit depuis six ans. « C’était dans un tout petit club de ma ville natale, Poznan en Pologne. Il n’y avait qu’une scène, et quelqu’un qui jouait de la house, avec des vinyles. J’avais 15 ans, j’y suis rentré avec ma grande sœur. Je ne connaissais aucun morceau, mais j’aimais tout ! J’essayais d’approcher le DJ pour lui poser plein de questions chiantes : où est-ce qu’il achetait ses vinyles, comment il faisait pour mixer, à quoi servait ce bouton… Je voulais absolument y retourner tous les week-ends, mais comme j’avais 15 ans je devais rentrer chez moi à 22 heures, alors que la soirée commençait tout juste. C’était tellement compliqué de négocier une heure de plus pour entendre plus de musique et danser un petit peu ! » L’apprentie mélomane commence alors à s’acheter des vinyles. Beaucoup de vinyles. « A l’époque il n’y avait qu’un disquaire à Poznan alors je les commandais sur internet, et les faisais livrer chez ma tante à Hambourg – quand elle venait chez moi avec tous ces vinyles c’était comme Noël ! Et puis j’ai commencé à mixer dans des bars et clubs de ma ville. A 18 ans je suis allée à l’université : je ne me faisais pas assez d’argent en tant que DJs, j’ai décidé de devenir responsable et d’étudier. Mais c’était la musique qui me rendait vraiment heureuse, et les prix des machines ont commencé à baisser… Et me revoilà repartie dans la musique, à produire un petit peu, à mixer. J’ai déménagé à Berlin il y a six ans pour me consacrer à 100% à la musique, et ça fait trois ans que je partage des morceaux sous le nom de VONDA7 ». A l’image de ce « Decompression », qui comme son nom l’indique permet de souffler un peu… A coups de gros kicks.

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