‘Free Congo’: le rap français engagé contre la guerre en RDC
Vendredi 21 février, un titre est sorti pour tenter de secouer l’opinion française. Avec « Free Congo », quelques gros noms du rap francophone viennent dénoncer les horreurs de la guerre dans l’Est de la RDC. Histoire de tirer la sonnette d’alarme devant un Occident qui regarde ailleurs.
Glaçant jusqu’à la chair de poule, « Free Congo » vient remettre les pendules à l’heure sur la situation en République Démocratique du Congo. Six des incontournables du rap francophone y dénoncent le génocide « dans le pays de [leurs] parents ». Si « la nation [est] désunie par les Nations unies« , Gradur, Damso, Josman, Kalash Criminel, Ninho ou encore Youssoupha se chargent en un track de rassembler contre les massacres en RDC.
Les punchs sont percutantes ; les cœurs sont déchirés. Depuis plus de 30 ans, les conflits se succèdent dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Dans ce deuxième extrait de la future mixtape de Gradur, intitulée Kongo, le rappeur né à Roubaix accuse l’Occident de fermer les yeux sur les massacres. Génocide trop peu présent dans les grands médias, Gradur met en avant l’horreur pour éveiller les consciences. Les condamnations sont lourdes, mais teintées d’espoir : « J’ai rêvé d’un monde meilleur, sans Kagame, sans M23« .
« Free Congo » : le rap s’engage
Si certains pensaient que le rap n’avait plus de fond et ne parlait que de drogue et d’argent, « Free Congo » vient encore prouver le contraire. Le 13 février c’étaient Soprano, Says’z, Elams, sp, Patsaou, Goulam, Vincenzo, Mombi, La diva samra, Ikbal, Cheikh Mc, Naid, Fahar, ikbinks, Starcé, Lebeey, Said como qui racontaient les atrocités qu’a vécues Mayotte sur le son « Hima« . Lorsque la notoriété/force de frappe peut être un levier pour défendre une cause, pourquoi s’en priver ?
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