Kamaal Williams à gauche et Yussef Dayes à droite (quand ils formaient Yussef Kamaal)

Kamaal Williams appelle Yussef Dayes à se reformer pour un Black Focus 2

En amont de la sor­tie aujour­d’hui de son nou­v­el album Wu Hen, nous ren­con­tri­ons à Paris le clav­iériste et représen­tant de la nou­velle scène jazz bri­tan­nique Kamaal Williams. Et une petite phrase ne nous a pas échappé…

Dans notre arti­cle, qui décrypte avec Hen­ry Wu (de son vrai nom) son dernier disque, le Lon­donien n’a pas caché son inten­tion de reformer le duo désor­mais légendaire qu’il for­mait avec le bat­teur Yussef Dayes, sur l’al­bum tout aus­si légendaire Black Focus : “On a déjà fait un clas­sique ensem­ble, alors, s’il est chaud, retournons en stu­dio pour faire un Black Focus 2 !” 

On a déjà fait un clas­sique ensem­ble, alors, s’il est chaud, retournons en stu­dio pour faire un Black Focus 2 !”

Pour rap­pel, les deux musi­ciens avaient sor­ti en 2016 l’un des albums les plus emblé­ma­tiques de cette nou­velle scène jazz anglaise, à un car­refour d’in­flu­ences et de gen­res et d’une maes­tria épous­tou­flante. Mal­heureuse­ment, l’al­lé­gresse de ce car­ton inter­na­tion­al retom­ba bien vite lorsqu’en mai 2017, le duo annonçait sèche­ment sa sépa­ra­tion, sans réelle­ment don­ner de rai­son, après quelques posts Face­book aujour­d’hui sup­primés qui lais­saient comme une odeur de dis­pute entre les deux copains.

Depuis, sont parus des travaux cha­cun de leur côté, comme récem­ment deux albums solo pour Kamaal Williams ou un album col­lab­o­ratif de Yussef Dayes avec Tom Misch, mais rien ensem­ble. On s’é­tait même ému un temps de cette phrase de Kamaal dans une inter­view pour Red Bull en 2018 : “Peut-être qu’un jour nous rejouerons ensem­ble, mais pour le moment je sou­tiens Yussef dans ses pro­jets” ; voire excité d’une vidéo Insta­gram de 2019 (aujour­d’hui sup­primée égale­ment) où nous pou­vions les voir jam­mer ensem­ble, afflu­ant la rumeur vers un retour. Mais non. Sûre­ment une vieille vidéo.

Aujour­d’hui, espérons que cet appel de Kamaal sera enten­du par son parte­naire avec qui l’alchimie sem­ble par­faite. Et comme nous le disions dans notre précé­dent arti­cle : “On ne va pas refaire l’histoire, mais si on peut la faire avancer…”

 

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