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Sextoy, l'une des DJs résidentes du Pulp, chez elle. Paris, 1997. Crédit : Olivier Degorce / M&M'S
26 juillet 2017

L’archive du jour : il y a dix ans, le Pulp fermait définitivement ses portes

par Clémence Meunier

Le Pulp, ce « club de filles où les garçons aiment venir aussi », fermait ses portes il y a dix ans presque tout pile, en juin 2007. Ce qui ont vécu les grandes heures du club lesbien en parlent toujours avec nostalgie, les autres, trop jeunes, regrettent simplement de n’être pas né(e)s quelques années plus tôt. Il faut dire que les souvenirs partagés par Michelle « Mimi » Cassaro, celle qui a « inventé » ce lieu, donnent plutôt envie : espace de liberté pour filles, mais qui accepte également les garçons, les gays, les hétéros et toutes les classes sociales, entrée gratuite, programmation libre – de Rachid Taha à Laurent Garnier -, résidentes comme Chloé ou Jennifer Cardini… A l’heure des clubs policés ou uniquement techno, le Pulp fait figure d’oasis de liberté, du moins jusqu’en juin 2007. Le 19, deux jours seulement après la fermeture, la radio Nova diffusait un documentaire de Numa Grenan sur le club. On y parle de l’Entracte, le dancing pour petits vieux de l’après-midi, de cette envie anti-french touch avec des musiques plus sombres que chez les voisins du Rex, de chopes ou d’Optimo qui joue du Jacques Brel à 3 heures du matin. Retour sur un docu réalisé à chaud :

Tous les acteurs de cette histoire s’accordent sur quelque chose : le Pulp, c’était un joyeux bordel, sans loges, sans carrés VIP, sans système son d’ultra-haute qualité, voire parfois sans clim’, mais qu’est-ce que c’était bien ! Les acteurs en question ? L’orga de soirée Guido (depuis croisé chez Acid Arab), Fany Corral du label-maison Kill The DJ, le journaliste, écrivain et collaborateur de Tsugi Jean-Yves Leloup ou encore Maud Geffray des Scratch Massive.

 

 

Et, pour le symbole, on se réécoute « Promised Land » de Joe Smooth, le tout dernier disque posé sur la platine du Pulp :

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