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Le festival Isulia fait sa troisième édition à la Base sous-marine

Pour sa troisième édi­tion, le tout jeune fes­ti­val instal­lé sur l’ancienne base sous-marine de Bor­deaux a de la suite dans les idées. Du 26 au 28 octo­bre, l’événement célèbre la créa­tiv­ité, sous toutes ses formes : con­certs, espaces d’expression et per­for­mances artis­tiques. On se plonge dans la programmation !

Ça peut son­ner comme le début d’un fameux roman de Jules Verne, mais ce qui va se pass­er sur l’ex-base sous-marine de Bor­deaux n’a rien d’une fic­tion. Les 6000 par­tic­i­pants atten­dus du fes­ti­val Isu­lia vont bel et bien s’im­merg­er dans tout plein d’univers. Pour célébr­er, penser et créer, sur trois jours et trois nuits ! Le tout au cœur d’un fes­ti­val qui ne veut pas rejoin­dre la marche, mais plutôt se dif­férenci­er de ses con­génères. Pour se faire, l’événe­ment pro­pose de décou­vrir une trentaine d’artistes émer­gents et promet­teurs, issus de la scène locale, nationale et internationale.

 

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Isulia

Base sous-marine de Bor­deaux © Isulia

Mais ce n’est pas tout, et c’est toute la par­tic­u­lar­ité du fes­ti­val Isu­lia. Au pro­gramme, des man­i­fes­ta­tions sonores, mais aus­si des moments de débats. Poli­tique, écolo­gie, numérique, cul­ture art… tout y passe. Au cen­tre des dis­cus­sions, c’est la jeunesse que le fes­ti­val compte bien met­tre en avant, avec des journées thé­ma­tiques. Ain­si, le jeu­di sera placé sur le thème “Les tran­si­tions en actions”, le ven­dre­di sur “S’exprimer : les règles du jeu ont changé”, et le same­di sur “L’évolution du secteur cul­turel, une mise à jour s’impose ?”. Ces trois jours seront ryth­més par des mas­ter­class­es, des moments de débats, des talks, des con­férences et per­for­mances artistiques. 

Au pro­gramme, nom­bre d’ac­tiv­ités alléchantes qui nous font de l’œil : comme l’atelier rap pour écrire son pre­mier “16” le ven­dre­di, la mas­ter­class sur l’avenir des médias cul­turels le same­di, ou la con­férence du jeu­di sur la préser­va­tion de l’eau. Bref, quelques pris­es de paroles pour ten­ter de refaire le monde, accom­pa­g­nées d’une pro­gram­ma­tion musi­cale éclec­tique et rafraîchissante.

 

Niveau musique, la pro­gram­ma­tion ne laisse per­son­ne sur le côté et met sur le devant de la scène de nou­velles pouss­es, offrant un lot de belles décou­vertes, tous gen­res musi­caux con­fon­dus. À com­mencer par une scène rap promet­teuse avec par exem­ple Baby Neelou, aux influ­ences US, mélangeant flow DMV, drill et trap, mais aus­si la grande Lazuli, qui réchauf­fera les lieux avec une recette dont elle seule a le secret : entre baile funk, reg­gae­ton et r’n’b, ou encore Malo qui, après avoir retourné le Grünt fes­ti­val, enchaîn­era les titres de sa dernière mix­tape ID. Évidem­ment, notre regard se tourne aus­si et surtout vers les presta­tions élec­tron­iques, par­ti­c­ulière­ment mis­es en avant sur ces trois jours. Ça com­mence déjà par une sélec­tion d’artistes locaux, comme le Bor­de­lais Shxde, mélangeant dans ses sets des sonorités rap, amapi­ano ou afrobeat, mais aus­si Sev­en­beatz, orig­i­naire du Sud-Ouest et dont les influ­ences dance­hall ne man­queront pas d’échauffer le pub­lic, ou bien Saari, dont la house hybride vogue entre influ­ences UK et brésili­enne. On compte sur la pro­duc­trice et DJ parisi­enne Belar­ia pour faire taper du pied — et plus encore — avec sa vibe new-wave et italo-disco. Bref, avec une pro­gram­ma­tion mélangeant rap nou­velle généra­tion et sonorités élec­tron­iques chaleureuses, ça sera dif­fi­cile de trou­ver un argu­ment pour ne pas s’ambiancer du 26 au 28 octo­bre à Bor­deaux pour le fes­ti­val Isulia. 

 

Isulia

© Isu­lia

 

Et si vous n’avez pas encore vos places, c’est ici que ça se passe. Et pour ne rater aucun talk, il faut réserv­er son tick­et juste ! L’évène­ment Face­book ici et le site offi­ciel de l’événe­ment par