🔊 Le label house Pont Neuf fête ses 5 ans avec une compile présentée par Etienne De Crecy
Pour ses cinq ans, le label house français Pont Neuf Records sort une comÂpiÂlaÂtion de 12 titres inĂ©dits qui regroupe le meilleur de l’écurie et quelques-uns de leurs proches. AdĂ©quateÂment intiÂtÂulĂ© HexagÂoÂnal Club Vol.2, ce varÂiÂous artists donne l’ocÂcaÂsion de faire le point avec son fonÂdaÂteur Thomas Prunier sur cette belle hisÂtoire qui dure depuis cinq annĂ©es, ainÂsi que de se remĂ©ÂmorÂer l’exÂploÂsion de la French Touch raconÂtĂ©e dans la comÂpiÂlaÂtion par EtiÂenne De CreÂcy. SorÂtie prĂ©vue le 23 avril.
Ă€ chaque anniverÂsaire sa comÂpiÂlaÂtion. Fidèles Ă leur habiÂtude depuis HabeÂmus Paname, les Parisiens de Pont Neuf Records cĂ©lèbrent leurs cinq ans cette fois-ci avec HexagÂoÂnal Club Vol.2. Cinq annĂ©es (dont deux passĂ©es en rĂ©siÂdence au Rex Club) richÂes en soirĂ©es et en proÂjets, avec tout pile 25 sorÂties de qualÂitĂ© made in France. On retrouÂvera sur cette nouÂvelle comÂpiÂlaÂtion des memÂbres de la maiÂson comme MadÂcat et Tour-Maubourg, ainÂsi que d’autres invitĂ©s proches du label comme Flabaire ou Vitess pour ne citer qu’eux. Pour l’ocÂcaÂsion, EtiÂenne de CrĂ©Âcy a prĂŞtĂ© sa voix entre chaque track pour raconÂter l’hisÂtoire de la scène house française et de la French Touch. On a fait le point avec le boss de Pont Neuf, Thomas Prunier.

©Thomas Brandy
ComÂment s’est forÂmĂ© le label ?
Il s’est forÂmĂ© il y a cinq ans, quand j’éÂtais encore proÂmoÂteur, en organÂisant des teufs Ă Paris, notamÂment au feu Social et au WanÂderÂlust. Au fil des soirĂ©es, j’ai renÂconÂtrĂ© tout un tas de jeunes proÂducÂteurs qui sont tous devenus des potes. Et l’enÂvie de monÂter un label me trotÂtait dans la tĂŞte depuis un moment. Il n’y a pas eu de vrai moment clĂ©, j’ai dĂ» me dire “allez go” sur un Ă©nième coup de tĂŞte (rires).
ComÂment tu vois la scène house française actuelle ?
On a eu Ă©norÂmĂ©Âment de labels et d’artistes qui ont Ă©mergĂ© depuis 5/6 ans. Depuis, cette scène a eu le temps d’être mieux reconÂnue, mĂŞme si elle est encore conÂsidÂĂ©rĂ©e comme une sous-culture – Ă tort quand on sait que la musique Ă©lecÂtronÂique est le genre de musique française qui se vend le mieux Ă l’éÂtranger. L’idĂ©e de ces comÂpiles, c’est justeÂment de figer cette nouÂvelle scène dans le temps, de la cĂ©lĂ©brÂer. Et qu’on puisse, je l’eÂspère, s’en souÂvenir dans 10, 20 ans ou plus.
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Après cinq ans, quel est votre plus beau souÂvenir de l’aventure Pont Neuf ?
ComÂpliquĂ© d’en choisir un en parÂtiÂcÂuliÂer ! Mais j’ai un souÂvenir assez limpiÂde et amusĂ© en penÂsant Ă la gueule qu’on s’est tous tapĂ©e quand le Rex a accepÂtĂ© qu’on fasse notre toute preÂmière teuf chez eux pour le lanceÂment du label. MadÂcat m’avait fait une ThierÂry Roland : “C’est bon, je peux mourir tranÂquille”. C’éÂtait comÂplèteÂment fou, pour nous, qu’on ait leur conÂfiÂance alors qu’on venait litÂtĂ©raleÂment de nulle part.
Vous voyez quoi pour les cinq prochaines années ?
On espère plein de bonnes choses ! On verÂra si on arrivera Ă trouÂver un intĂ©rĂŞt du pubÂlic d’iÂci cinq ans, ce serait dĂ©jĂ un joli pari Ă menÂer. Mais on a plein de proÂjets exciÂtants sur lesquels on traÂvaille pour la fin de l’anÂnĂ©e et celle Ă venir.