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©Crossover Festival
23 mars 2021

Les festivals disent non aux conditions imposées par le gouvernement cet été

par Antoine Barsacq

Tous les festivals de France se joignent au hashtag #DeboutLesFestivals lancé sur les réseaux sociaux pour protester contre les contraintes imposées par le gouvernement cet été.

« Le ministère de la Culture impose aux festivals des conditions impossibles à tenir, en limitant le nombre de spectateurs et en les forçant à rester assis. Soutenez-nous en partageant cette publication ! #DeboutLesFestivals ». C’est le message qui est relayé partout sur les réseaux sociaux aujourd’hui, notamment par des mastodontes comme les Eurockéennes de Belfort, le Hellfest ou Rock En Seine. Lancé après une concertation d’avec le Syndicat National du Spectacle Musical et de Variété, ce message s’accompagne d’une photo : une chaise vide, là où doit se dérouler le festival. Une référence à la contrainte qui leur est imposée par le ministère de la Culture cet été, soit une jauge limitée à 5 000 personnes, et assis. Des conditions vivement critiquées aujourd’hui par les organisateurs de festival.

Panda Events, la société de production du Crossover Festival à Nice ou des Plages Électroniques à Cannes, raconte leur sentiment : « On est tombés des nus lorsque le ministère a annoncé que la restauration et les bars seraient interdits en festivals, avec des conditions encore plus strictes qu’en 2020« . Levée de boucliers parmi les organisateurs et ce hashtag en est une réaction. Pour Panda mais aussi pour beaucoup d’autres, ces conditions annihilent le sel de ce qui fait un festival et sont également très compliquées à faire appliquer : « Pour les Plages Électroniques par exemple, il est impossible de demander à 5 000 personnes de rester assises en plein soleil sur la plage. »

 

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Ce que demandent les festivals

Néanmoins, les Panda Events insiste, aucun membre du syndicat ne prêche pour une réouverture complète sans conditions, ou ne conteste les analyses du conseil scientifique, mais que la seule demande est d' »avoir un protocole et un calendrier dédié – sur le même modèle que celui du Royaume-Uni – qui s’adapterait selon les indicateurs de l’épidémie et des critères explicites : si les chiffres sont au vert, on peut ouvrir, si ils sont rouges, c’est non. Ça permettrait simplement aux festivals d’évaluer clairement s’ils doivent maintenir ou pas. »

 

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