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L’Inter-LGBT supprime les chars pour l’édition 2023 de La Marche des Fiertés

Pour l’édi­tion 2023 de la Marche des Fiertés, l’Inter-LGBT, organ­isatrice de l’événe­ment, vote la sup­pres­sion des chars dans une démarche écologique et de sécurité. 

Comme l’ont aus­si écrit nos col­lègues de têtu·, cette année, il n’y aura pas de chars dans les rues de Paris le jour de la Marche des Fiertés. Le dimanche 16 avril 2023, l’inter-LGBT ‑inter-association les­bi­enne, gay, bi et trans- a annon­cé vouloir les sup­primer de la Pride. Mais pourquoi ?

Dans un com­mu­niqué pub­lié sur Insta­gram, l’as­so­ci­a­tion organ­isatrice de cet événe­ment rassem­blant des mil­liers de per­son­nes sur Paris chaque année, explique que cette sup­pres­sion se jus­ti­fie ‑en partie- pour des raisons écologiques. Les mem­bres expliquent qu’iels veu­lent pren­dre en con­sid­éra­tion les enjeux de société qui nous con­cer­nent toutes et tous. Et cela passe par une prise de con­science col­lec­tive, par rap­port à la sit­u­a­tion écologique. Ain­si, aban­don­ner les chars ren­tre dans une démarche de dé-carbonisation de l’événement.

Mais ce n’est pas tout ! Une rai­son de sécu­rité entre aus­si en jeu. Depuis quelques temps, la par­tic­i­pa­tion à la Marche des Fiertés devient mas­sive. La présence des chars pose alors un prob­lème de sécu­rité. Pour rap­pel, lors de l’édi­tion 2022 de la Pride à Bor­deaux, un char s’é­tait effon­dré sur la foule, blessant six per­son­nes dont trois griève­ment et forçant le cortège à inter­rompre la marche.

 

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Une décision qui fait débat

Si l’Inter-LGBT prône un événe­ment sans chars et une uni­fi­ca­tion de la foule, au même niveau, pour réaf­firmer “une marche à l’im­age de nos fiertés”, la com­mu­nauté elle, ne sem­ble pas être d’ac­cord. Rien que dans les com­men­taires sous le post Insta­gram, le sujet a sus­cité de vifs débats. Cer­taines per­son­nes pensent que cela va à l’en­con­tre du but de la Marche des Fiertés, qui con­siste à don­ner de la vis­i­bil­ité aux asso­ci­a­tions et aux com­mu­nautés LGBTQIA+ ‑ce que les chars per­me­t­taient. D’autres sou­ti­en­nent que sans musique, l’événe­ment per­dra son côté fes­tif et joyeux. Alors que l’Inter-LGBT explique dans le com­mu­niqué qu’une cagnotte a été mise en place afin de créer un espace com­mun, d’ex­pres­sion et de vis­i­bil­ité, pour les artistes et DJs issus des com­mu­nautés LGBTQIA+.

Bien sûr, L’Inter-LGBT prévoit tout de même des camions pour que les per­son­nes en sit­u­a­tion de hand­i­cap puis­sent participer.

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