© Alan Paone

Nos frenchies à Coachella : les notes de Tsugi

Coachel­la est une porte d’en­trée sur la scène inter­na­tionale pour de nom­breux artistes. Ce fes­ti­val mythique fait de plus en plus de place aux artistes étrangers, dont aus­si à nos frenchies. Cette année, ils sont six à avoir foulé le désert cal­i­fornien : retour sur leurs per­for­mances. (Et on rap­pelle parce que pour cer­tains, ça n’a pas eu l’air de ren­tr­er : Marc Rebil­let n’est pas français)

Crystallmess — 9/10

On com­mence par le haut du panier avec le con­cert le plus atten­du du fes­ti­val, voire de l’année. On par­le de celui de Frank Ocean, bien sûr. À la sur­prise de tous, ce n’est pas for­cé­ment lui qui a fait sen­sa­tion, mais bien celle qui a ouvert pour lui, postée der­rière les platines : la française Crys­tallmess (qu’on con­nait bien ici, puisqu’elle est déjà passée aux platines de Tsu­gi Radio) ! Avec des pro­duc­tions uniques en son genre, elle nous emmène dans son univers afro­fu­tur­iste, et on valide. Cette per­formeuse a fait danser toute la Coachel­la Stage, y com­pris les agents de sécu­rité. Attendez-vous à enten­dre par­ler d’elle cette année ! Et pour ceux qui la décou­vrent seule­ment, voici l’une de ses Boil­er Room qui nous a tran­scendés. Pour nous c’est un solide 9/10 !

Christine and the Queens — 5,5/10

Chris­tine and the Queens nous donne plus l’impression d’être au fes­ti­val d’Avignon que sous le soleil Cal­i­fornien. Avec son dis­cours cynique et ses ailes d’anges, l’artiste a calmé les foules. Mal­gré une atmo­sphère moins fes­tive, il nous a livré une per­for­mance puis­sante aux vocalis­es aéri­ennes. Même si c’est un artiste qu’on a par­fois admiré (avant de per­dre un peu le sens de ses pro­jets) pour la scène de Coachel­la on s’at­tendait à une per­for­mance avec plus de joie de vivre, c’est un 5,5/10.

 

The Blaze — 7,5/10

Pour sa deux­ième appari­tion dans le fes­ti­val cal­i­fornien, The Blaze con­tin­ue de nous émou­voir, et il sem­ble que le pub­lic aus­si. Pour cause, dif­fi­cile de ne pas être touché par les sonorités mélan­col­iques et les voix trafiquées du duo français. C’est sim­ple et effi­cace. Les oreilles et les yeux sont obsédés par l’univers de Guil­laume et Jonathan, et si les larmes mon­tent aux yeux, les pieds ne peu­vent se retenir de danser. On ne se lassera pas d’eux de si tôt, et même si la team Coachel­la nous a frus­trés en n’of­frant que 6 min­utes de leur set sur YouTube, on donne au duo un bon 7,5/10.

Chloé Caillet — 6,5/10

Celle qui foule le fes­ti­val depuis ses 18 ans s’est instal­lée der­rière les platines à deux repris­es le week­end dernier. Après avoir fait mon­ter la tem­péra­ture sur le Yuma Stage le same­di, elle est remon­tée sur scène le dimanche pour le clos­ing de l’une des soirées after-party les plus cou­rues de Coachel­la : la Frame­work. En b2b avec DJ Ten­nis, Chloé s’est démar­quée de sa presta­tion de l’an dernier. Néan­moins étant une habituée du fes­ti­val on s’at­tendait à un peu de renou­veau, qu’elle quitte sa zone de con­fort ! Pour ça on lui attribue la note de 6,5/10… C’est pas si terrible !

 

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Lewis OfMan — 9/10

Entre drum’n bass et synth-pop, Lewis OfMan utilise les remix­es de son pre­mier album pour faire bal­ancer le corps des fes­ti­va­liers. L’émotion explo­sive de l’artiste se fait ressen­tir et ça nous réjouit. “Big time” d’après Vladimir Cauchemar et ça se com­prend. Avec son groove et ses mélodies entê­tantes, le prodi­ge de l’électro français nous a comblés de bon­heur. (Rien que ça) Alors c’est un 9/10 !

 

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Dombresky — 

Désor­mais le DJ français est bien implan­té aux États-Unis. Lui qui cumule les dates et les appari­tions sur le con­ti­nent a foulé pour la pre­mière fois la scène de Coachel­la. En trans­for­mant le stage en un immense club dis­co, on imag­ine que Dom­bresky n’a pas eu de mal à con­quérir le coeur du pub­lic. Nous, on reste un peu sur notre faim et atten­dons avec impa­tience la vidéo mise en ligne par la chaîne youtube de Coachel­la. En atten­dant, voici son set com­plet pour l’EDC Mex­i­co de l’an­née dernière (ci-dessous).

On finit notre petite review des frenchies à Coachel­la avec un non-noté, à vous de nous faire un retour sur la per­for­mance de Dombresky !

 

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