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©Valentin Antonucci
16 septembre 2021

đŸŽȘ Marsatac Festival : À Marseille, on fait les choses autrement

par Tsugi

On était à Marsatac et son édition capsule réussie aux couleurs de Marseille, les 20, 21 et 22 août au Parc Borély.

Par Claire Grazini

Si on pouvait rĂ©sumer Marsatac en une phrase ? C’est pas la capitale, c’est Marseille bĂ©bĂ©. Bon, ok, c’Ă©tait facile. L’Ă©dition capsule du festival mythique de la ville s’est installĂ©e au Parc BorĂ©ly pour trois jours de festivitĂ©s les 20, 21 et 22 aoĂ»t avec une programmation un peu internationale, nationale mais surtout bien locale, autant du cĂŽtĂ© rap avec Alonzo, Soso Maness, Naps, que du cĂŽtĂ© Ă©lectronique avec La Famille Maraboutage, Moesha 13 ou encore Goldie B. Le samedi, la foule a rĂ©ussi Ă  caler un « Paris, Paris, on t’encule » quand le rappeur Sofiane a osĂ© parler de Paris. Le public a, heureusement, su apprĂ©cier la performance du parrain du rap français, professionnel du kickage en rĂšgle et toujours prĂȘt Ă  dialoguer avec le public.

Soso Maness / ©Valentin Antonucci

AprĂšs lui, place Ă  Alonzo, puis Naps. Ils ont su mettre le feu Ă  la scĂšne principale dans un cadre idyllique, avec vue sur le ChĂąteau BorĂ©ly et la pleine lune en arriĂšre-plan. Quelques mĂštres plus loin, la deuxiĂšme scĂšne rassemblait la Famille Maraboutage, un collectif qui s’impose avec ses multiples danseurs, danseuses et DJs. Cette petite scĂšne, dĂ©corĂ©e des tapis de l’affiche du festival et sans barriĂšres, appelle Ă  la proximitĂ© avec le public. D’ailleurs, le collectif incite les festivaliers Ă  monter, au moins l’espace est entiĂšrement investi. Au programme : twerk, twerk et twerk sur du reggaeton, du dancehall ou encore de l’afrobeat. La DJ ougandaise Decay, invitĂ©e pour l’occasion, a continuĂ© dans la mĂȘme veine.

Autre point fort du festival ? La paritĂ© quasi parfaite dans la programmation. On a apprĂ©ciĂ© le charisme de la new-yorkaise Princess Nokia avec ses danseuses le samedi soir, tout comme celui de Moesha 13 le dimanche. Une belle dĂ©couverte du festival puisqu’elle sait mixer, chanter et n’hĂ©site pas Ă  descendre de scĂšne pour danser sur du gabber ou du baile funk, au choix. VoilĂ  pourquoi il faut beaucoup plus de meufs en festival.

Le +
La découverte du morceau « Je dis non au pass sanitaire » passé par la Famille Maraboutage, improbable.

Le –
Naps en playback, pas vraiment la kiffance ça.

Princess Nokia / ©Tristan Pilat

Moesha 13 / ©Tristan Pilat

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