🎪 Marsatac Festival : À Marseille, on fait les choses autrement
On Ă©tait Ă MarsaÂtÂac et son Ă©diÂtion capÂsule rĂ©ussie aux couleurs de MarÂseille, les 20, 21 et 22 aoĂ»t au Parc BorĂ©ly.
Par Claire Grazini
Si on pouÂvait rĂ©sumer MarsaÂtÂac en une phrase ? C’est pas la capÂiÂtale, c’est MarÂseille bĂ©bĂ©. Bon, ok, c’éÂtait facile. L’édiÂtion capÂsule du fesÂtiÂval mythique de la ville s’est instalÂlĂ©e au Parc BorĂ©Âly pour trois jours de fesÂtivÂitĂ©s les 20, 21 et 22 aoĂ»t avec une proÂgramÂmaÂtion un peu interÂnaÂtionale, nationale mais surtout bien locale, autant du cĂ´tĂ© rap avec AlonÂzo, Soso Maness, Naps, que du cĂ´tĂ© Ă©lecÂtronÂique avec La Famille Maraboutage, MoeÂsha 13 ou encore Goldie B. Le sameÂdi, la foule a rĂ©usÂsi Ă caler un « Paris, Paris, on t’enÂcule » quand le rappeur SofiÂane a osĂ© parÂler de Paris. Le pubÂlic a, heureuseÂment, su apprĂ©ciÂer la perÂforÂmance du parÂrain du rap français, proÂfesÂsionÂnel du kickÂage en règle et touÂjours prĂŞt Ă diaÂloguer avec le public.

Soso Maness / ©Valentin Antonucci
Après lui, place Ă AlonÂzo, puis Naps. Ils ont su metÂtre le feu Ă la scène prinÂciÂpale dans un cadre idyllique, avec vue sur le Château BorĂ©Âly et la pleine lune en arrière-plan. Quelques mètres plus loin, la deuxÂième scène rassemÂblait la Famille Maraboutage, un colÂlecÂtif qui s’imÂpose avec ses mulÂtiÂples danseurs, danseuses et DJs. Cette petite scène, dĂ©corĂ©e des tapis de l’afÂfiche du fesÂtiÂval et sans barÂrières, appelle Ă la proxÂimÂitĂ© avec le pubÂlic. D’ailleurs, le colÂlecÂtif incite les fesÂtiÂvaÂliers Ă monÂter, au moins l’eÂspace est entièreÂment investi. Au proÂgramme : twerk, twerk et twerk sur du regÂgaeÂton, du danceÂhall ou encore de l’afrobeat. La DJ ougandaise Decay, invitĂ©e pour l’ocÂcaÂsion, a conÂtinÂuĂ© dans la mĂŞme veine.
Autre point fort du fesÂtiÂval ? La parÂitĂ© quaÂsi parÂfaite dans la proÂgramÂmaÂtion. On a apprĂ©ÂciĂ© le charisme de la new-yorkaise Princess Nokia avec ses danseuses le sameÂdi soir, tout comme celui de MoeÂsha 13 le dimanche. Une belle dĂ©couÂverte du fesÂtiÂval puisqu’elle sait mixÂer, chanter et n’hĂ©site pas Ă descenÂdre de scène pour danser sur du gabÂber ou du baile funk, au choix. VoilĂ pourquoi il faut beauÂcoup plus de meufs en festival.
Le +
La dĂ©couÂverte du morceau « Je dis non au pass sanÂiÂtaire » passĂ© par la Famille Maraboutage, improbable.
Le -
Naps en playÂback, pas vraiÂment la kifÂfance ça.

Princess Nokia / ©TrisÂtan Pilat

MoeÂsha 13 / ©TrisÂtan Pilat