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Max Cooper - Crédit : David Boschet
8 novembre 2019

Max Cooper livre un nouvel album electronica sur le thème de la technologie

par Juliette Chevet

Producteur de musique et docteur en génétique et bioinformatique, Max Cooper a plus d’une corde à son arc. Alors qu’il sortait One Hudred Billion Sparks en septembre 2018, l’Irlandais revient avec un quatrième album : Yearning for the Infinite (Mesh). Depuis le début de sa carrière en 2007, il s’est démarqué par ses lives immersifs sur lesquels il collobore avec des créateurs d’art visuel : « Je passe beaucoup de temps à construire le système afin que chaque chose que je veux faire musicalement ait un contrepoint visuel qui lui réponde automatiquement », expliquait-il en avril dernier à Durevie.

Cet album a été réalisé suite à une commande du Barbican Center à Londres, le plus grand centre des arts du spectacle d’Europe, qui voulait créer un nouveau spectacle audio-visuel sur la thématique des nouvelles technologies. « Au départ, je me suis mis à écrire toutes mes idées, puis en discuter avec les artistes plasticiens sur la manière de les réaliser. Ensuite, j’ai commencé à composer la musique en attribuant à chaque morceau une histoire visuelle particulière », explique Max Cooper à propos du processus de création. Il livre alors un toute nouvelle performance live cousue main, cette fois dédiée à un centre d’art. « La musique que Max a créée pour Yearning for the Infinite a dépassé toutes mes attentes. Il a assemblé une vaste gamme de composants parfaitement modulés en une unité architecturale – structurellement rigoureuse mais traversée d’émotions et d’imagination », explique Chris Sharp, programmateur musical du Barbican Center.

Max Cooper manipule les machines entre harmonie et dissonance, et livre quatorze pistes electronica. « Morphosis » porte bien son nom : le morceau est comme une flaque, un flou qui prend forme au fil de la musique. Quant à « Circular » on se croirait dans une caverne à écouter les gouttes d’eau s’abattre sur le sol. Tantôt les sons sont étouffés, tantôt les textures sont vastes et résonnantes. Le LP comporte quatre collaborations, dont « Scalar » avec Alison Moyet, « Parting Ways » en featuring avec Six Sigma, qui est bien plus progressif avec des percussions parfois étouffées et une pluie de notes robotiques ou encore « A Fleating Life », sur laquelle chante l’Écossais James Yorkston. « Nanotech », produit avec Wilderthorn est sans doute le titre le plus rythmé de Yearning for the InfiniteIl est au coeur du thème de l’album. Le dernier morceau en collaboration avec Tom Hodge, pianiste anglais et compositeur de musique de film, conclut l’album dans une douceur absolue. Bref, Max Cooper met toute sa science au service de la musique.

Il se produira lors du Marathon ! 2019 à la Gaîté Lyrique le 30 novembre. Plus d’informations sur l’événement Facebook.

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