©The Absolut Company Creation

On était à Nuits sonores et on a testé le Brain Performance Mix

Dans le cadre de l’édition Hors-Série du fes­ti­val lyon­nais Nuits Sonores, on a pu essay­er un petit casque qui per­met de com­pos­er de la musique avec sa pen­sée… et ça marche!

Pour le dernier jour de cette semaine lyon­naise fes­tive, The Abso­lut Com­pa­ny Cre­ation a réservé une sur­prise au pub­lic con­vié le same­di sur le site aux usines Fagor-Brandt (Lyon 7eme). L’objectif: pou­voir tester un petit bijou d’inventivité lors d’une expéri­ence mêlant musique élec­tron­ique, tech­nolo­gies et neu­ro­science. Instal­lé dans le con­tain­er som­bre aux allures de mini salle de ciné­ma niché dans l’un des halls du site, la team était ravi de nous dévoil­er le fonc­tion­nement de ce petit casque frontal pen­sé main dans la main avec les Français de la start-up Next­mind — spé­cial­isé dans le domaine des neu­ro­sciences — et l’artiste Molécule, tou­jours plus inspiré que jamais par les pos­si­bil­ités qu’offrent les nou­velles technologies.

Après quelques années de travaux con­joints, ils mon­trent enfin leur créa­tion, volon­taire­ment très “user friend­ly”. On a donc testé ce drôle de sys­tème. Facile à enfil­er grâce à ses ban­deaux latéraux réglables via des scratchs, la pre­mière étape est de posi­tion­ner cor­recte­ment les élec­trodes enforme de peigne sur l’arrière du crâne, afin que ces derniers puis­sent capter les petits sig­naux élec­triques générés par l’activité neu­ronale de l’utilisateur. Une brève ses­sion de cal­i­brage con­sis­tant à fix­er des cibles sur un grand écran plus tard, l’expérience peut commencer.

Brain Performance Mix

©Jacques Simon­ian

Avec cet “instru­ment du futur” vis­sé sur la tête, plus la peine de se servir de ses mains. Celle ou celui qui le porte peut désor­mais tout con­trôler grâce à sa pen­sée. Avant d’aller plus loin, on se famil­iarise au fonc­tion­nement de l’objet en nav­i­gant sur un play­er musi­cal — exacte­ment comme ceux pro­posés par les plate­formes de stream­ing. En se con­cen­trant, on passe à la chan­son suiv­ante. On met pause. On monte le son… tout ça en regar­dant les com­man­des per­me­t­tant ces actions. Puis, vient le cœur du pro­gramme. Dans ce deux­ième temps, une inter­face de créa­tion s’affiche. Sim­i­laire aux logi­ciels de com­po­si­tion de musique assistée par ordi­na­teur et pro­posant donc plusieurs pat­terns, le principe est le même. Par la force de son esprit, on active — par exem­ple — la com­mande des syn­thé­tiseurs, et une ligne musi­cale s’enclenche. À celle-ci, on peut ajouter (ou retir­er) d’autres élé­ments sonores en fix­ant les cas­es dédiées à ces effets. En quelques min­utes, via cette version-test et une bonne dose de con­cen­tra­tion, on a réus­si à créer en deux temps trois mou­ve­ments son morceau grâce aux pre­sets déjà enregistrés.

 

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À pro­pos de la ver­sion finale du Brain Per­for­mance Mix que Molécule utilis­era, elle per­me­t­tra d’aller encore plus loin. Il pour­ra notam­ment se servir de logi­ciels plus com­plex­es et ain­si com­man­der du MIDI ou du Max/MSP ; le but étant de pro­pos­er une “per­for­mance live entière­ment créée et con­trôlée par le cerveau d’un artiste”. Tous les acteurs de ce “défi tech­nologique impor­tant” espèrent que l’affaire sera pos­si­ble dès l’automne2021. Nous serons bien évidem­ment présents à ce rendez-vous.

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