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3 décembre 2015

Oneohtrix Point Never – Garden Of Delete

par rédaction Tsugi

Contrairement aux apparences, Daniel Lopatin n’a jamais e?te? barbant. Bon, toute sa pe?riode “un album, un label” (de 2007 a? 2011) est impossible a? e?couter sans une pre?paration mentale ade?quate, ce ping-pong entre ambient, vaporwave et musique concre?te semblait juste de?die? a? des passionne?s de l’anti-efficacite?. Un mot qui semblait interdit dans le vocable du producteur de Brooklyn. Son premier disque chez Warp, R Plus Seven, s’ave?rait de?ja? plus tortueux, truffe? de tiroirs, et jouait davantage sur l’effet de surprise. C’e?tait la phase chrysalide. Garden Of Delete contient l’inte?gralite? de l’ADN de Oneohtrix Point Never (re?pe?titions hypnotisantes, samples triture?s a? l’extre?me, dissonances re?gulie?res, phases e?piques…) passe? dans un vortex acce?le?rateur. Personne n’aurait cru qu’il manquait la corde de la puissance a? l’arsenal de Lopatin, mais c’e?tait avant d’e?couter le mur de synthe?s de “No Good”, ceints par deux phases d’ambient, nous e?craser les tympans. Ou le R&B futuriste de “Sticky Drama”, qui part en vrille pour fro?ler le death metal. Ou la folie contraste?e de “I Bite Through It”, qui contient l’adre?naline de plusieurs albums majeurs en trois minutes. Ce disque symbolise ce que la musique e?lectronique devrait e?tre a? chaque instant : une entreprise artistique qui finit le job que la NASA vient a? peine de commencer.

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