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Margaret Dygas. Crédit : Rémy Golinelli
31 juillet 2017

Open Minded à LaPlage de Glazart : les pieds dans le sable et la tête dans le caisson !

par Pierre-Louis Hahn

Et oui, une semaine seulement après avoir foulé le sable du Glazart avec l’équipe de Dure Vie, nous voilà de retour Porte de la Villette. En même temps, en bons adeptes de techno racée, cette date était depuis bien longtemps surlignée dans notre agenda, et on n’était visiblement pas les seuls. A notre arrivée sur la terrasse, la foule est déjà bien compacte. Du bar au dancefloor, ça trinque à coups de shots et ça s’agite sur la fin du set techno de Théo Muller. Après un premier quadrillage de rigueur, premier constat : avec Open Minded, pas de chichi ! Exit les colliers à fleurs et les visières multicolores, place aux casquettes à l’envers, aux sweats à capuche et aux lunettes noires. Le public affiche un large sourire aux lèvres mais on est quand même plus proche d’une bande de guerriers que d’une campagne « Free Hugs ». En même temps, en alignant Mézigue, Margaret Dygas, Mad Rey et Deep’A & Biri, on avait bien compris que le crew Open Minded n’était pas venu là pour enfiler des perles. Après une heure et demie d’une techno sombre aux pointes d’acid savamment distillées, le membre masqué de D.Ko laisse la place à la tête d’affiche de la soirée. Margaret Dygas fait son entrée sur scène acclamée par la foule avant même d’avoir balancé le premier kick. On profitera de ce moment de flottement pour aller jeter un coup d’œil à l’intérieur du Glazart, ouvert tous les soirs de l’été après minuit. On y croisera une petite quinzaine de personnes venues s’exiler du reste de la foule histoire de profiter du son avec plus d’1m² pour danser. Preuve s’il en fallait que tout le monde n’a pas besoin d’avoir les yeux rivés sur le DJ pour profiter, l’un d’eux nous glissera même un « tant qu’y a le caisson, on est tout bon ! ».

Crédit : Rémy Golinelli

De retour à l’extérieur après une pause clope-bière-tequila, on retrouve Margaret en grande forme. Sous les étoiles, sa techno empreinte de dub entraîne tout le monde avec elle. Au rythme du synthé acidulé du morceau « Darkish » de Sebastian Feldhof, ça danse tête baissée et poings serrés, comme si le public s’apprêtait à en découdre d’un moment à l’autre. La résidente du Panorama Bar enchaînera deux heures trente de mix impeccable, nous amenant doucement mais sûrement vers une nouvelle pause salvatrice pour tenir jusqu’au petit matin. Cette fois-ci, direction les transats, histoire de profiter de la douceur de la nuit au rythme de Mad Rey. Les yeux à demi clos, on se laisse porter par la vibe tout en observant le spectacle de la masse de danseurs qui commence doucement à s’amoindrir. Mais si certains font le choix de profiter des premiers métros, la majeur partie du public restera jusqu’au bout de la nuit pour profiter des coups de butoir de Deep’A & Biri. Le duo israélien se fera d’ailleurs un plaisir d’achever les derniers teufeurs à grands coups de Pär Grindvik et de Makam, histoire de voir si le public de guerriers d’Open Minded en avait encore sous le coude. Parce que oui, c’était une bonne grosse guerre comme on les aime cette soirée, avec à la clef une victoire de plus pour Open Minded Party !

Meilleur moment : le closing de Deep’A & Biri entre chiens et loups.

Pire moment : Un conseil, ne laissez pas vos verres sans surveillance.

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