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22 juin 2022

🔊 Premiere : Mila Dietrich sort la bande-son techno punk parfaite pour la Pride

par Guillaume Monnier

En ce mois des fiertĂ©s oĂč libertĂ© sexuelle et amour libre sont cĂ©lĂ©brĂ©s, la DJ-compositrice Mila Dietrich a souhaitĂ© ajouter sa musique Ă  la lutte LGBTQIA+. La Marseillaise sort ce vendredi 24 juin son EP Dark Cruising. Un projet influencĂ© par le percutant du punk-rock, le dansant de la techno et l’engagement que la jeune artiste tire de sa proximitĂ© avec le militantisme LGBT. Le titre « Dark Cruising » est Ă©videmment extrait de ce projet, et c’est dĂ©jĂ  disponible en exclusivitĂ© pour Tsugi !

Mila Dietrich est la nouvelle sensation de la scĂšne techno. Que ce soit en seconde lame en after ou au cƓur des soirĂ©es, la Marseillaise habitant la Seine Saint-Denis bouscule les corps, en recherche d’adrĂ©naline. Si elle dĂ©bute jeune par le piano, c’est pour la batterie et le rock qu’elle craque rĂ©ellement dans un premier temps, voguant librement du garage au punk au grĂ© de ses groupes. DĂ©sormais l’artiste s’est assise Ă  la table des artistes techno et compte bien amener son attitude rock-punk sur la scĂšne Ă©lectronique. Touche-Ă -tout, elle se passionne pour la trance, la techno, l’industriel ou la dark techno, qu’elle marie Ă  un cĂŽtĂ© minimaliste en adĂ©quation parfaite avec sa musique.

 

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En 2014, elle rejoint l’association Dynam’hit Webradio et le projet 13OP, organisateur de soirĂ©es techno sur Marseille, qui lui a permis de jouer aux cĂŽtĂ©s de certains jolis noms de la techno underground. À commencer par le boss du label Order&Devotion Kwartz, DJ Pete aka Substance, ou encore le duo Ă©cossais Clouds. AprĂšs la sortie de plusieurs EP, dont certains en collaboration avec l’artiste marseillais Eisenower, la productrice enchaĂźne ce mois de juin avec un deux-titres taillĂ© pour le dancefloor, parfait pour s’Ă©manciper bref, se sentir vivre… La pochette aux allures d’emballage d’un sex toy le promet, vous allez passer un bon moment.

Dietrich« Pride Masters est comme un symbole. Il a Ă©tĂ© travaillĂ© comme une bande-son pour la marche des fiertĂ©s, afin de rĂ©unir, fĂ©dĂ©rer et revendiquer les droits de toutes et tous, aux rythmes des kicks des bass happy techno. Il pourra tout aussi bien s’introduire sur les dancefloors de clubs gay que les sous-sols des backrooms. Le style des tracks est orientĂ© vers la techno minimale, avec des basslines au groove assumĂ©, des drums acĂ©rĂ©s et des synthĂ©s Ă©lectro Ă  la mode « Satisfaction » de Benny Benassi dont je me suis inspirĂ©. J’y ai ajoutĂ© des voix ouvertement sexy et explicites, voire lĂ©gĂšrement coquines. Vous verrez les deux tracks font corps et prennent tout leur sens ensemble avec une continuitĂ© volontairement millimĂ©trĂ©e. L’artwork, rĂ©alisĂ© par l’artiste queer marseillais Gael Lapasset, a Ă©galement Ă©tĂ© inspirĂ© par l’imagerie des sex shop gay, et plus largement LGBTQIA+. Sous les stickers se cache en effet un toy Ă  l’utilisation bien Ă©nigmatique… On vous laisse deviner de quoi il s’agit. La pochette est accompagnĂ©e d’un shooting photo me mettant en scĂšne dans un nouveau personnage androgyne. On m’imagine tantĂŽt boxeuse se prĂ©parant Ă  monter sur le ring pour envoyer au tapis les clichĂ©s patriarcaux, tantĂŽt raver se prĂ©parant pour une party BDSM dans la backroom… Libre Ă  l’auditeur·trice de trancher, selon ce qu’il souhaite se faire comme idĂ©e. »

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