Rabih Beaini livre une compilation d’électro expérimental en soutien à Beyrouth

Le DJ libanais basé à Berlin Rabih Beai­ni s’est asso­cié à onze artistes pour créer la com­pi­la­tion dig­i­tale « The Sacred Rage », sor­tie hier via le label berli­nois Mor­phine Records, dont Rabih Beai­ni est le fon­da­teur. Ses ventes seront redis­tribuées à des ONG locales qui œuvrent pour la recon­struc­tion de Bey­routh suite à l’ex­plo­sion du 4 août dernier.

Sacred Rage

Art­work par Loren­zo Mason Studio

Après s’être pro­duit en livestream same­di dernier en sou­tien à Bey­routh depuis Berlin avec HÖR, Rabih Beai­ni con­tin­ue de récolter des fonds avec sa com­pi­la­tion « The Sacred Rage », qui rend hom­mage à la cap­i­tale libanaise mais aus­si à tout le pays, ébran­lé par une crise poli­tique et économique depuis plusieurs mois. Pro­fondé­ment touché par ces évène­ments dans son pays natal, le DJ s’en­gage à tra­vers sa musique dont les ventes réal­isées sur Band­camp iront à des OGN telles que la Food Her­itage Foun­da­tion, Mat­bakh el Bal­ad et la Croix Rouge libanaise, qui appor­tent de l’aide ali­men­taire et médi­cale aux populations.

Com­posée de 12 tracks, « The Sacred Rage » réu­nit des artistes tech­no comme Mono­lake et Dona­to Dozzy, et d’autres aux styles plus expéri­men­taux comme “A” Trio, Jerusalem In My Heart ou Thomas Brinkmann. Douze titres qui « cri­ent jus­tice, égal­ité et dig­nité, com­posés dans un état d’esprit furieux et con­fus, mais faits avec de l’amour et beau­coup d’énergie », comme leur présen­ta­tion sur Band­camp l’indique.

La com­pi­la­tion est disponible sur Band­camp.

 

Un Google Doc a égale­ment été créé par plusieurs acteurs de l’in­dus­trie musi­cale, réper­to­ri­ant toutes les ini­tia­tives musi­cales qui sou­ti­en­nent Bey­routh et/ou la scène libanaise : le fichi­er est à retrou­ver ici.

 

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