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16 novembre 2018

The Good, The Bad & The Queen (supergroupe de Damon Albarn) dévoile l’album « Merrieland »

par Corentin Fraisse

Difficile de trouver meilleure définition de « supergroupe ». The Good, The Bad and The Queen c’est le projet qui unit Sir Damon Albarn à Paul Simonon, bassiste de The Clash, mais aussi le guitariste de The Verve Simon Tong et Tony Allen, pionnier de l’afrobeat et ex-batteur de Fela Kuti. Onze longues années après la première salve, les Cavaliers de l’Apocalypse reviennent avec onze titres délivrés comme une ode au Nord de l’Angleterre. L’album est « en quelque sorte situé à Blackpool, entre Starr Gate et Uncle Tom’s Cabin (pub historique, ndlr) » précise Damon Albarn. On y trouve bon nombre de salves contre le Brexit et surtout l’ambiance festive d’un pub. Cela donne une long conte rock sixties posté entre la rondeur des Beatles, la désinvolture de Cream et la tendresse des Turtles. Des hymnes de bars et des ballades, des orgues, des basses rondes et des flûtes à bec, une batterie accidentée et quelques structures qui se rapprochent de Radiohead… Ce deuxième album de The Good, The Bad & The Queen s’écoute comme une fable, une invitation à un voyage imaginaire so british vers une époque pas si lointaine.

Si vous êtes plutôt Youtube, réjouissez-vous. La bande à Damon a déjà publié un clip pour chacune des onze chansons de l’album, avec toujours la même formule : un plan fixe sur une marionette aussi froide qu’effrayante… Et le tour est joué.

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