Tout ce qu’il faut avoir écouté pendant le confinement

Face à la prob­lé­ma­tique du con­fine­ment, des artistes se mobilisent pour offrir à leur pub­lic de nou­velles fournées de dis­ques inédits, pen­dant que d’autres sor­tent des œuvres adap­tées à la sit­u­a­tion, cer­taines pleines de sérénité, d’autres pour vous faire pouss­er les meubles. Voici ce que la rédac­tion a vu pass­er ces derniers jours.

Ama­teurs et ama­tri­ces de musique, rassurez-vous ! Mal­gré la pandémie et le con­fine­ment, la musique n’est pas prête de s’ar­rêter de jouer. Certes, la plu­part des fes­ti­vals, con­certs ou clubs ont  dû annuler leurs dates pour les mois de mars et avril, mais les artistes s’or­gan­isent pour apporter à leur pub­lic des nou­veautés. Des raves virtuelles aux mix­es spé­cial con­fine­ment, les artistes regor­gent d’in­ven­tiv­ité (poussés en cela par Tsu­gi avec notre fes­ti­val). Cer­tains vont même jusqu’à pro­duire des pro­jets spé­ciale­ment pour cette péri­ode atypique.

Update : 11 mai 2020

  • Redécouvrir la terre avec Agoria

One­Home est une organ­i­sa­tion pour la préven­tion de l’environnement. Depuis le 10 avril, sur son compte Face­book et Insta­gram, une vidéo quo­ti­di­enne est pub­liée. Ces vidéos mon­trent la planète Terre dans son ensem­ble, à base d’images pro­duites par un satel­lite de la NASA situé à env­i­ron 1.5 mil­lion de kilo­mètres. « Voir une vidéo chaque jour de la Terre en entier pour­rait per­me­t­tre d’éveiller une con­science plané­taire col­lec­tive », expli­quait Jean-Pierre Goux, fon­da­teur du pro­jet, à France Soir. Pour don­ner corps à cette expéri­ence, l’organisation s’est asso­ciée au com­pos­i­teur et pro­duc­teur français Ago­ria. Le mer­cre­di 6 mai, l’artiste a ain­si pub­lié une bande-son d’ambient éthéré, une nou­velle entrée de musique à l’im­age pour le lyon­nais, après les films Go FastLucky ou le doc­u­men­taire Vape­wave de Jan Kounen.

  • Le projet surprise de Boys Noize sur Twitch

Dans les derniers jours du mois d’avril, entière­ment passé en con­fine­ment, le DJ alle­mand Boys Noize a livré un pro­jet sur­prise, STRICTLY BVNKER VOL. 1 — The Lock­down Ses­sions, enreg­istré en direct lors de ses­sions sur la plate­forme Twitch. De la tech­no som­bre à l’acid, le pro­jet reste dans la lignée des pro­jets sur­voltés de l’Allemand.

  • Le voyage auditif de BONJOUR L’AMBIANCE !

Au Burk­i­na Faso, au Nouveau-Mexique, en Laponie ou au Brésil : le pro­jet BONJOUR L’AMBIANCE invite le pub­lic à pou­voir se met­tre dans l’ambiance d’un voy­age audi­tif aux qua­tre coins du monde. Les sons ont été col­lec­tés lors de voy­ages ou doc­u­men­taires réal­isés par le pho­tographe et jour­nal­iste Arnaud Con­tr­eras, à l’o­rig­ine du pro­jet, mais aus­si Isado­ra Dar­tial (de Nova) ou le jour­nal­iste Meh­di Ahoudig. L’argent col­lec­té par la vente du pro­jet sera rever­sé au prof­it de la Fon­da­tion de France.

  • La House Rennaise vient en aide aux personnes démunies

Le 8 mai dernier, dix artistes ren­nais ont sor­ti une com­pi­la­tion logique­ment nom­mée La House Ren­naise Vol.1 Balade à tra­vers la ville. Ce pro­jet se con­cen­tre autour de deux objec­tifs : met­tre à l’hon­neur la scène house ren­naise et venir en aide aux per­son­nes dému­nies. Pour ce faire, les DJ Blutch, Evenn ou Nemour ont réu­ni un ensem­ble de titres qui sent bon le soleil et l’été qui approche. Les prof­its iront à l’as­so­ci­a­tion d’aide aux migrants Utopia 56.

  • Un album de quatre heures des Dandy Warhols

Le groupe The Dandy Warhols sait faire plaisir à son pub­lic. Le 2 avril, l groupe prodi­ge de la pop psy­chédélique a sor­ti un album de dix titres… qui dure presque qua­tre heures ! Un album d’électro-pop « idéal pour les longues heures d’isolement que nous con­nais­sons actuelle­ment » assure le groupe. Le nom du pro­jet Tafel­muzik Means More When You’re Alone fait référence à la tafel­musik (ou “musique de table”), sorte d’ancêtre ger­manique de la muzak né au 16è siè­cle accom­pa­g­nant les ban­quets, et qui fascine le chanteur du groupe. En résulte un album basé sur de longues ses­sions impro­visées enreg­istrées en 2010, à peine retra­vail­lées, plus psy­chédélique que jamais. À not­er qu’un dol­lar par vente sera ver­sé à Sweet Relief Musi­cians Fund, un organ­isme en faveur des musiciens.

  • Le projet Quarantime de Yxng Bane

Le rappeur de l’Est-Londonien revient enfin avec un nou­v­el album après HBK sor­ti en 2018. L’artiste, qui tire son nom du méchant masqué de Bat­man, ne pou­vait choisir meilleur moment pour revenir aux affaires. Le 1er mai, Yxng Bane a sor­ti Quar­an­time: The Lost Files, un pro­jet var­ié, bien loin de la drill qui séduit la plu­part de ses com­pa­tri­otes. Sur les 14 titres, le rappeur mélange en effet afrobeat et mélodie auto­tunée avec des col­lab­o­ra­tions locales comme K‑Trap, Kojo Funds ou M Huncho.

  • La version deluxe de STILL

Près d’un an après STILL, son pre­mier album, TOBi a envoyé la ver­sion deluxe du pro­jet avec STILL+ le 30 avril dernier. Le rappeur a ajouté cinq titres dont trois remix­es réal­isés avec The Game pour le remix du morceau soul “City Blues”, mais aus­si Havi­ah Mighty, Shad, Jazz Carter et Ejji Smith sur “Toron­to Remix” ain­si que Kem­ba sur “180 (Remix)”. Le Nigérien-Canadien illu­mine encore ses pro­duc­tions groove et soul avec son tim­bre de voix et son authen­tic­ité, qui le ren­dent irrésistible.

  • Le projet survitaminé de MarcelDune

Le con­fine­ment ne vous donne pas envie de sauter partout, de danser n’importe com­ment et de retrou­ver une ambiance de club au plus vite ? L’électro expéri­men­tale de Marcel­Dune, du label SUMAC fondé par DJ Plead, y arrivera assuré­ment. La DJ grecque a sor­ti ce 4 mai son pre­mier EP TRNC, un pro­jet de qua­tre titres rem­plis d’én­ergie. De quoi trans­former votre cham­bre en dancefloor.

  • Les frères Eno enfin réunis

Le pre­mier pro­jet com­mun des deux frères. Le 20 mars, le créa­teur de l’am­bi­ent, Bri­an Eno, sor­tait un album cosigné avec son jeune frère Roger. Un tra­vail qui avait com­mencé en 2005, où Bri­an trans­forme les pièces de piano aéri­ennes de Roger en une ambi­ent pure et éthérée. Pour accom­pa­g­n­er le disque et doc­u­menter le con­fine­ment, les frères Eno ont d’ailleurs pro­posé à leur pub­lic d’envoyer leurs pro­pres vidéos afin d’illus­tr­er les titres de l’album.

  • La compilation MESH en faveur de Médecins Sans Frontières

Ini­tiée par Nor­madic Record­ingsMESH est une com­pi­la­tion de qua­tre titres d’électro expéri­men­tale dont le but est de recueil­lir des fonds pour Médecins Sans Fron­tières. Afin de « met­tre à prof­it la créa­tiv­ité de gens partout dans le monde », ce pro­jet est col­lab­o­ratif. Chaque artiste, ama­teur ou pro­fes­sion­nel, peut envoy­er ses créa­tions, visuelles et sonores, puis, le musi­cien français Roscius s’occupe du mix. Le pre­mier maxi, sor­ti le 1er mai regroupe entre autres Vicky Sometani, Ralph Pel­ley­mounter, Will, Paul Dagorne ou Ron­do Mo tan­dis qu’un sec­ond vol­ume arrive « d’un jour à l’autre » con­firme le collectif.

  • La Quarantine Sonic Squad à la rescousse des plus démunis

« UN TOIT, UN DROIT » tel est le slo­gan de l’as­so­ci­a­tion Droit au loge­ment. La com­mu­nauté de musi­ciens réu­nis sous la ban­nière de Quar­an­tine Son­ic Squad l’a bien enten­du. Ces artistes ont sor­ti une com­pil de 47 titres allant de l’expérimental punk lugubre de DZN à l’élecro-pop éthérée de Totem, pour la bonne cause.  Le pro­jet DAL de Vivre a pour but de financer l’association dans ce con­texte de pandémie, qui rend la sit­u­a­tion des sans abris encore plus difficile.

  • La compilation solidaire envers les artistes de No Suit

« Ces gens nous ren­dent joyeux sur le dance­floor, ils nous inspirent quo­ti­di­en­nement, ils sont nos amis. » Face à la sit­u­a­tion san­i­taire, le label alle­mand No Suit Records s’est mobil­isé pour apporter son aide aux artistes touchés par la crise. En résulte une com­pi­la­tion dig­i­tale In Search of Hope sur laque­lle « chaque artiste sera payé équitable­ment ». Le disque com­porte 18 titres, entre ambi­ent, min­i­male et expéri­men­tal, où l’on retrou­ve des DJs comme Cabasa, Rabih Beai­ni ou Scaarlet.

  • L’album live de wiL

On va com­mencer à croire que la nos­tal­gie est insé­para­ble du rock. Après Radio­head ou Pink Floyd, c’est au tour de Wil Mim­naugh de partager ses archives con­certs. Le 1er mai dernier, le rockeur cana­di­en a sor­ti un album live de 12 titres. Comme son nom l’indique, le pro­jet Live at the Blue Frog est tiré d’un show au Blue Frog, une salle de con­cert à White Rock au Cana­da. Il y a inter­prété des titres comme “Both Hands”, sor­ti sur l’album du même nom de 2004 ou “If You Want Me Too”, présent sur l’album In This Togeth­er paru en 2010. Sa folk-rock émou­vante mêlée à l’am­biance déten­due de la salle four­nissent un bon anti-stress pour cette période.

  • 13 artistes unis pour aider le milieu hospitalier

Pour aider le milieu hos­pi­tal­ier durant le con­fine­ment, le label Excuse my french et le stu­dio de créa­tion Les 2R ont créé « Sys­tème D ». Le titre, qui regroupe treize artistes, est sor­ti le 5 mai. Sur une prod de Jumo et LigOne, avec les arrange­ments de Cut Killer, DJ Netik et LigOne, sept chanteurs, prin­ci­pale­ment rappeurs, posent leur cou­plet. Dans l’ordre, STAV, Eklips Doux Breuvage, Demi-Portion, Hip­pocampe Fou et Elias Wal­lace tan­dis que Tim Dup et George Ka s’occupent du refrain. Un morceau enjoué et un clip ingénieux et superbe­ment réal­isé qui met en avant la débrouille des artistes et labels pour la réal­i­sa­tion de ce pro­jet. La total­ité des fonds seront rever­sés à l’AP-HP et les Hôpi­taux de Paris-France.

  • La voyage spirituel d’Acid Arab

Le groupe d’électro-orientale donne de ses nou­velles depuis la sor­tie de Jdid en 2019. Les mem­bres d’Acid Arab ont pré­paré une playlist de 40 titres sur Spo­ti­fy. Judi­cieuse­ment nom­mée « Acid Arab Fi Dar » (que l’on peut traduire par « Acid Arab à la mai­son »), elle con­tient au total, 3h21 d’écoute « pour méditer, se prélass­er, nag­er dans le beau … ou s’endormir » selon Gui­do Minisky, moitié du duo. Au pro­gramme : musiques ori­en­tales, dont « Ya zair l’mkam » de Rabah Dri­as­sa ou le raï de Cheb Mami sur « Douha Alia », mais égale­ment de l’ambient avec Komo­do Kolek­tif, l’electro expéri­men­tale de Lena Platonos ou l’étonnant et très actuel « Vam­pirella » de The Sys­tem, sor­ti en 1983. Bref, de quoi bien déten­dre son esprit.

  • La semaine folle de TDE

Antho­ny Fif­fith, fon­da­teur de l’im­pres­sion­nant label Top Dawg Enter­tain­ment (TDE) fêtait son anniver­saire le 20 avril. Comme cadeau, durant une semaine, un des artistes de son label sor­tait un titre exclusif chaque jour, avec le hash­tag #TDEFANAPPRECIATIONWEEK. Le rappeur old-school Ab-Soul avait débuté cette semaine avec le titre “Dan­gerookipawaa Freestyle”. Zacari a enchaîné avec deux morceaux “Edamame” et “This Woman’s Work”. Le 22 avril, ensuite, mar­qua le retour très atten­du du rappeur Isa­iah Rashad avec “Why Wor­ry”, qui n’avait plus rien sor­ti en solo depuis 2016. Par ailleurs, le label TDE n’est pas seule­ment un label de rap, Zacari, SZA et SiR étant là pour le prou­ver. Ce dernier a sor­ti le titre “Rap­per Weed” en fea­tur­ing avec Boo­gie pour le qua­trième jour de célébra­tion. Si tout le monde espérait Kendrick Lamar, c’est finale­ment le rappeur Rea­son qui a clôt cette semaine de sor­tie avec le titre loufoque “Might not make it”. Cette semaine pour­rait mal­gré tout annon­cer le retour aux affaires de la star du label iconique de la West Coast, fondé en 2004.

  • Madonna rajeunie par MNNQNS

Sur leur compte Face­book, les mem­bres du groupe MNNQNS ont annon­cé la créa­tion d’une série heb­do­madaire de repris­es durant le con­fine­ment. Comme entrée en matière, les rockeurs ont don­né un coup de jeune au titre “Mate­r­i­al Girl” de Madon­na en trans­for­mant le morceau en titre d’in­dus pop. Déjà présent sur la com­pi­la­tion Sick Sad World (voir ci-dessous), où les rouen­nais avaient fait la cov­er de “Kiss From A Rose” de Seal, MNNQNS pré­pare de nou­velles choses cette semaine. La série de cov­er « Flesh & Bones » revient mer­cre­di, a annon­cé le groupe sur son compte Face­book, sans don­ner pour le moment d’indi­ca­tion sur le titre qu’ils maltraiteront.

  • Les géniales reprises de Nirvana par Post Malone et Travis Barker

Tou­jours dans le reg­istre rock et cov­er, Post Mal­one et trois autres artistes ont superbe­ment repris des titres de Nir­vana durant un direct d’un peu moins d’une heure et demie sur YouTube. Il était accom­pa­g­né de Travis Bark­er, du groupe Blink-182, à la bat­terie, Bri­an Lee à la basse et Nick Mac à la gui­tare. Comme de nom­breux artistes, Post Mal­one a asso­cié cet événe­ment en direct à la bonne cause, en créant une col­lecte de fonds qui sera rever­sée à la Fon­da­tion des Nations Unies. Les qua­tre artistes ont joué au total 15 titres dont “Frances Farmer Will Have Her Revenge on Seat­tle”, “Lounge Act”, “On A Plain” et “Heart-Shaped Box”.

  • La compilation des talents toulousains

Le 20 mars dernier, le col­lec­tif Pét­role a lancé un appel à pro­jet le 20 mars à des­ti­na­tion des artistes toulou­sain. 90 artistes locaux ont par­ticipé, pour 140 titres et onze heures de musique. De là est né, le 20 avril dernier, la com­pi­la­tion Quar­an­taine, met­tant à l’honneur la scène locale. Cette dernière regroupe pas moins de 40 morceaux, tous pro­duits par des artistes venus de la ville rose. Le pro­jet compte autant de repris­es de tubes — dont une ver­sion 2‑step de “J’aime bien” de Jos­man — que de pistes orig­i­nales. La com­pi­la­tion est gra­tu­ite et disponible sur Band­camp ou Soundcloud.

  • La playlist de nouveaux talents par Pharell Williams

A l’instar de la com­pi­la­tion précé­dente, Sound­cloud et Phar­rell Williams souhait­ent eux aus­si met­tre en lumière la scène musi­cale émer­gente. La plate­forme de dif­fu­sion et le col­lec­tif créatif i am OTHER, créé par l’interprète de « Hap­py », se sont asso­ciés pour la créa­tion du pro­jet « Presents: i am OTHER, Vol­ume 1 », qui sor­ti­ra le mois prochain. Il prend la forme d’une playlist dont les titres seront exclu­sive­ment choi­sis par Phar­rell Williams, et disponibles sur la plate­forme. Chaque artiste peut par­ticiper au con­cours en util­isant le hash­tag #SCx­i­amOTH­ER. Seuls dix artistes auront la chance d’être sélec­tion­nés sur ce pro­jet ; ils pour­ront alors obtenir un finance­ment de « fonds pour les créa­teurs » par Sound­cloud, d’une valeur de dix mil­lions de dol­lars. Les béné­fices du pro­jet seront rever­sés à Sweet Relief et Help Musi­cians, en sou­tien aux musi­ciens en difficulté.

  • Le morceau féministe d’Iñigo Montoya

En sam­plant le morceau con­tes­tataire fémin­iste « Un vio­lador en tu camino », créé par le col­lec­tif chilien Las Tesis, le duo Iñi­go Mon­toya a souhaité « ren­dre hom­mage à ce mou­ve­ment pour l’égalité des sex­es ». Sur leur compte Face­book les Français avouent avoir été « par­ti­c­ulière­ment touchés par ces mil­liers de femmes, ban­deau noir sur les yeux, chan­tant à l’unisson ce texte poignant ». Le morceau, sor­ti le 24 avril, ajoute une touche d’élec­tro à la puis­sance des slo­gans, ain­si qu’au dis­cours de Simone de Beau­voir, à la fin du track. Les béné­fices seront rever­sés en inté­gral­ité à la Mai­son des femmes de Saint-Denis, en sou­tien aux vic­times de vio­lences con­ju­gales. Une bonne action en ces temps de con­fine­ment pen­dant lequel une aug­men­ta­tion de plus de 30% des sig­nale­ments de ces vio­lences a été rap­portée par Mar­lène Schi­ap­pa le 30 mars dernier.

  • James Blake – You’re So Precious

Le chanteur bri­tan­nique est très act­if sur Insta­gram depuis le début du con­fine­ment. Chaque lun­di, il pro­pose des lives où il inter­prète d’anciens titres, des cov­ers d’autres artistes mais aus­si des inédits. Le com­pos­i­teur avait ain­si chan­té un extrait d’un titre incon­nu du pub­lic lors de la ses­sion du 20 avril. Ce n’est plus le cas désor­mais puisque “You’re So Pre­cious” est disponible sur les plate­formes de stream­ing depuis le 24 avril. Le bri­tan­nique revient ain­si plus d’un an après l’excellent Assure Form qui lui avait valu une nom­i­na­tion aux Gram­my Awards. Le titre débute avec des notes de piano et des effets sonores très mar­qués et inhab­ituels ; mais si la recette est dif­férente, la réus­site est tou­jours la même.

  • L’EP spécial confinement de Romeo Elvis

Après Choco­lat,sor­ti en 2019, Romeo Elvis pré­pare son sec­ond album. Pour faire patien­ter son pub­lic avant cela, il a sor­ti l’EP Mai­son le 24 avril dernier (enreg­istré juste avant le con­fine­ment). Le slo­gan « #Strea­mon­s­Mai­son à la mai­son », idéal pour partager les mesures de con­fine­ment, était tout trou­vé. Sur ce cinq titres, le rappeur belge a tou­jours la même énergie, notam­ment sur « Trop chaud » et il s’est même payé le luxe d’avoir un invité de mar­que sur le pro­jet : Michel Druck­er, félic­i­tant le rappeur dans un mes­sage vocal à la fin de « Vin­ci », le dernier morceau de l’EP. Une ver­sion en vinyle est prévue pour le 17 juil­let prochain.

  • Les riches archives de Savoir Faire

Le label Savoir Faire a par­cou­ru ses archives pen­dant la péri­ode de con­fine­ment pour pro­pos­er un titre quo­ti­di­en d’un des artistes signés sur le label. « L’idée ici est de vous faire décou­vrir ou redé­cou­vrir des sons anciens mais aus­si nou­veaux qui sont passés par Savoir Faire. » Savoir Faire est notam­ment en charge du man­age­ment d’artistes comme Bon Gamin ou Gesaf­fel­stein. Depuis trois semaines, on peut retrou­ver dans la liste « Je ne suis qu’un homme » d’Ichon, « Disponible » de Club Cheval ou « Run­ning Away » de Jasmïn.

  • La superbe live ses­sion de Blu Samu

  • La compilation SICK SAD WORD Anti-Covid Covers Vol.1

Le 15 avril dernier, un regroupe­ment d’artistes par­tic­i­pait à la sor­tie de la com­pi­la­tion SICK SAD WORLD Anti-Covers Vol.1. Le nom est tiré d’une émis­sion de télé de la fin des années 90/début années 2000 et ce n’est pas anodin car elle con­siste en 42 titres repris­es improb­a­bles de tubes de cette péri­ode par de nom­breux groupes de rock français. On y retrou­ve MNNQNS reprenant Seal, Bryan’s Mag­ic Tears s’ap­pro­pri­ant Place­bo ou les grunge TH Da Freak s’a­mu­sant avec Bey­on­cé. “Bar­bie Girl” d’Aqua devient un hymne post-punk à la Mar­i­lyn Man­son, “L’Ag­i­ta­teur” de Jean-Pascal passe à la sauce punk, et même le générique de Fort Boyard est trans­for­mé en surf rock par les Agamem­nonz. Mais cette com­pi­la­tion n’est pas qu’une blague, comme l’ex­plique le col­lec­tif : “Cette com­pi­la­tion a pour but de récupér­er des dons pour les plus démuni.e.s en ce temps de crise : les per­son­nes sans-abris et les plus exposées au virus”. Plus de 4000 euros ont été récoltés sur la cagnotte Leetchi.

  • La compilation WorldWideWindow

Le label ital­ien Eniss­lab, le col­lec­tif artis­tique Sbaglia­to et le pro­jet de musique impro­visée Cir­cle of Live se sont réu­nis autour d’une com­pi­la­tion de 56 titres par autant de DJ, nom­mée World­WideWin­dow, unique­ment disponible sur Band­camp pour un temps lim­ité. Par­mi eux, Mar­co Shut­tle, Lui­gi Tozzi, Rød­håd ou Dona­to Dozzy. Pour par­ticiper à la lutte con­tre la pandémie, les ventes seront rever­sées à la Croix Rouge. Pour Neel, leader d’Eniss­lab, “Dans cette sit­u­a­tion, nous avons tous besoin de veiller les uns sur les autres, et ce pro­jet est un début”.

  • Lockdown boogie mixtape de Breakbot

Le 26 mars, Break­bot sor­tait le titre “Be Mine Tonight”. Pour accom­pa­g­n­er la sor­tie de son pre­mier sin­gle après presque deux ans d’ab­sence, le DJ français a pub­lié le 15 avril un mix entre boo­gie et dis­co de 50 min­utes où l’on retrou­ve Cer­rone, Cha­ka Khan ou I Want to Thank You d’Ali­cia Myers. Son nou­veau titre “Be Mine Tonight” y est égale­ment, tan­dis que “The Only Rea­son” de Yuk­sek (récem­ment clip­pé), auquel il a par­ticipé, clôt le mix. Ce n’est pas la seule actu­al­ité pour Break­bot puisqu’un clip en ani­ma­tion est actuelle­ment en pré­pa­ra­tion par le stu­dio Wizz, qui avait aus­si pro­duit celui de “Baby I’m Yours”.

  • La Quarantine FM de Dr. Rubinstein

Instal­lée à Berlin et habituée du Berghain, la DJ Dr. Rubin­stein  a créé le 14 avril dernier sa chaîne YouTube. La DJ, influ­encée par la rave, y mixe des pro­duc­tions emprun­tés à l’acid ou la tech­no dark. Chaque semaine, l’Alle­mande se filme dans son salon en train de mixer.

  • The Quarantine Playlist de DJ Neptune et Teni

Avec Rema, Teni est l’une des étoiles mon­tantes de la scène nigéri­ane. La chanteuse a con­quis le monde entier avec les tubes afro-pop “Case”, “Aska­maya” ou “Pow­er Rangers”. Après la sor­tie de Bil­lion­naire EP en 2019, la chanteuse revient avec un EP spé­cial quar­an­taine en col­lab­o­ra­tion avec son com­pa­tri­ote DJ Nep­tune. The Quar­an­tine Playlist est un pro­jet de qua­tre titres sor­ti sur le label Dr Dolor Entertainment.

  • La bonne initiative de Disco Halal

Pas d’al­bum ou com­pi­la­tion pour le label israélien Dis­co Halal, mais une bonne action qui mérite d’être soulignée. Le DJ et pro­duc­teur Mosco­man, fon­da­teur du label, a dévoilé un fonds de sec­ours créé par Dis­co Halal, dans le but d’aider la scène élec­tron­ique under­ground durant cette péri­ode com­pliquée. “Au fil du temps, les dégâts devi­en­nent de plus en plus cri­ants et l’avenir de plus en plus incer­tain. En con­séquence, nous avons décidé de créer un fonds de sec­ours nous per­me­t­tant d’ap­porter un sou­tien financier à ceux qui en ont besoin” explique le com­mu­niqué du label.

  • Virus de Leto

L’an­cien mem­bre du duo PSO Thug a fait son petit bon­homme de chemin depuis qu’il s’est lancé en solo. Après les mix­tapes Trap­star I et II, le rappeur parisien Leto a sor­ti son troisième disque solo le 17 avril, au titre par­faite­ment actuel : Virus. Un EP de 5 titres où il a invité des poin­tures du milieu comme Nin­ho, Zed du groupe 13 block ou PLK. L’interprète de « Jusqu’à la mort » s’essaye à la drill, style sat­uré et vio­lent venu de Chica­go, qui con­t­a­mine le rap français après avoir con­quis Lon­dres. Ce pro­jet est une sorte de mise en bouche pour faire patien­ter son pub­lic durant la quar­an­taine avant la sor­tie de son pre­mier album.

  • La compilation d’ambient de Molécule avec toute la scène électronique française

La musique aus­si peut être sol­idaire. Si cer­tains musi­ciens font directe­ment des dons aux hôpi­taux durant le con­fine­ment, d’autres ont opté pour une solu­tion qui ravi­ra autant leurs fans qu’elle aidera les dif­férentes organ­i­sa­tions qui lut­tent con­tre la pandémie. Molécule a ain­si regroupé plusieurs artistes sur la com­pi­la­tion ambi­ent Music For Con­tain­ment, qui sort le 8 avril. Le pro­duc­teur elec­tron­i­ca a invité 33 artistes français de dif­férents hori­zons dont Alex Gopher, Apol­lo Noir, Bertand Bur­galat, Dominique Dal­can, Éti­enne Jaumet, Flavien Berg­er, Malik Djou­di, Nos­fell, Radiomen­tale, Rebe­ka War­rior, Sayem, Sound­walk Col­lec­tive ou Yan Wag­n­er. Les béné­fices de cette com­pi­la­tion seront rever­sés à la Fon­da­tion de France. “Notre corps est con­finé mais notre cerveau lui est ouvert, il peut imag­in­er l’in­fi­ni, il peut ouvrir les fenêtres intérieures sur des espaces où ça respire vrai­ment”, analyse le chanteur Arthur H, égale­ment présent, dans une note d’intention.

  • TEK + CARE, la grande réunion de la scène rave française

Music against virus”. Voilà le slo­gan de la gigan­tesque com­pi­la­tion de 59 titres pub­liée le 4 avril sur Band­camp par le col­lec­tif TEK + CARE, réu­nis­sant DJ et labels de la scène rave. On y retrou­ve notam­ment Manu Le Malin, Umwelt ou Radi­um. Cette ini­tia­tive, est basée sur les dons du pub­lic afin de revers­er les fonds col­lec­tés à Médecins Sans Fron­tières, qui lutte con­tre le virus. La com­pi­la­tion est disponible dans sa ver­sion inté­grale de 59 titres, mais d’autres con­fig­u­ra­tions exis­tent. Des packs spé­cial­isés acid­core, hardcore/industrial, techno/electro et warehouse/acidrave sont égale­ment disponibles.

  • Anything Goes, la compilation d’edit de disco pour la bonne cause

L’idée de com­pi­la­tion car­i­ta­tive a fait le tour des artistes du monde entier. Les artistes du monde entier der­rière le pro­jets d’ed­its house/disco Any­thing Goes s’en sont emparés à leur manière, pour soutenir l’I­tal­ie, pre­mier pays d’Eu­rope à avoir subi de plein fou­et l’épidémie. Pour cette com­pi­la­tion, où l’on retrou­ve des artistes comme Soul Clap, Boom­bass, Mosco­man, 2manydjs, Bill Brew­ster, Kapote Toy Ton­ics, les béné­fices seront rever­sés au fonds d’ur­gence du départe­ment ital­ien de la pro­tec­tion civile. Pour soutenir l’ini­tia­tive, la com­pi­la­tion est en vente sur le compte Band­camp de Rollover Milano Records, label milanais à l’o­rig­ine du projet.

Une nou­velle com­pi­la­tion, cette fois à des­ti­na­tion de l’An­gleterre. À Bris­tol, plus pré­cisé­ment, les artistes jouent le jeu de la sol­i­dar­ité, avec THE ARK Char­i­ty Com­pi­la­tion Album. Au-delà du mou­ve­ment sol­idaire, le disque est aus­si une preuve de la vital­ité créa­tive de la ville de nais­sance du trip-hop. Tour­nant essen­tielle­ment autour de mul­ti­ples facettes du rock (punk, psy­ché, garage, pop, post-rock…), l’al­bum accueille aus­si des musi­ciens de hip-hop et de folk. À not­er la présence de Beak, groupe de post-punk mon­té par l’ex-batteur de Por­tishead, et de the Plain­views, avec deux mem­bres d’I­dles, dernière pépite punk issue de Bris­tol. Pour ce pro­jet, les béné­fices vont à Quar­tet Com­mu­ni­ty Char­i­ty, une oeu­vre de char­ité basée à l’Ouest de l’An­gleterre, en faveur des per­son­nes impactées par le virus.

Après l’an­nonce de son retour au sein des Red Hot Chili Pep­pers en décem­bre dernier, John Frus­ciante n’a pas per­du de temps. Depuis le con­fine­ment, le gui­tariste fait par­tie de ces artistes qui n’ont pas peur de l’im­pos­si­bil­ité des ventes physiques et de la légère chute du stream­ing en pro­duisant de la musique mal­gré tout. À cette occa­sion, il livre Look Down, See Us, un EP de qua­tre titres, sor­ti sur son label Evar Records, sous son alias Trick­fin­ger. La suite devrait arriv­er vite pour l’artiste qui pré­pare deux albums pour 2020. Le pre­mier, She Smiles Because She Press­es the But­ton, est prévu pour le 3 juin prochain.

  • Un album non-ambient de la moitié du duo ambient Ligovskoï, Nicolas Azonov

Le con­fine­ment, c’est l’oc­ca­sion de se retrou­ver seul face à soi-même. Cette sit­u­a­tion, Nico­las Azonov, moitié du duo Ligov­skoï, en a prof­ité pour s’ou­vrir musi­cale­ment en solo avec son album May Queen. “Je me suis dit : c’est le moment ou jamais pour sor­tir un peu de l’ambient. Avec ce type d’album fait tout seul, je peux com­plète­ment me laiss­er aller. C’était l’occasion pour moi de par­tir sur des sen­tiers dif­férents, sur des col­lages, du free jazz des tex­tures plus élec­tron­iques”. Le DJ s’est notam­ment inspiré de l’im­agerie fleurie et païenne du film d’hor­reur Mid­som­mar d’Ari Aster, sor­ti en 2019.

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  • La compilation caritative PLUR du génial label Lobster Theremin

Pour d’autres, cette sit­u­a­tion pré­caire pour faire de la musique est égale­ment un moyen de se rac­crocher à la nos­tal­gie de leur début. “Cela ressem­blait beau­coup aux pre­miers jours de Lob­ster Theremin, quand j’avais très peu de temps et que je voulais en faire beau­coup”, relève Jim­my Asquith, gérant ce label anglais. Le DJ s’est dit “très excité” à l’idée de diriger la com­pi­la­tion de 45 titres PLUR, car c’est un pro­jet qui “pour­rait délivr­er un mes­sage posi­tif et qui uni­rait tout le monde autour de la musique”. Jun Kamo­da, Throw­ing Snow ou IMOGEN, entre autres, sont présents sur la com­pil. Asquith s’est asso­cié à deux œuvres car­i­ta­tives pour ce pro­jet : Mind et Shel­ter, l’une con­cer­nant la san­té men­tale, l’autre les sans-abris. “Les deux représen­tent des caus­es qui vont faire face à des défis impor­tants en ces temps incer­tains, je voulais donc les aider en leur appor­tant notre soutien.”

  • Des unrealased du duo techno KAS:ST

Pour KAS:ST, ce n’est ni la nos­tal­gie ou l’ex­péri­men­ta­tion qui ont poussé le duo à sor­tir l’al­bum Unre­leased tracks. Le duo, à l’o­rig­ine du label Fly­ance Records, rap­porte avoir reçu de nom­breux mes­sages de la part de leurs fans. En réponse à l’at­tente et à la péri­ode, le groupe a sélec­tion­né, comme le nom du pro­jet l’indique, une liste de six morceaux jamais sor­tis. KAS:ST a choisi ses morceaux les plus émo­tion­nels afin de “don­ner la pos­si­bil­ité aux per­son­nes de s’é­vad­er, de voy­ager mal­gré le con­fine­ment”. L’al­bum est disponible en télécharge­ment gra­tu­it depuis le 23 mars.

  • Deux albums d’ambient gratuits de Nine Inch Nails

Un album spé­cial con­fine­ment, c’est bien, deux, c’est mieux. Le 26 mars, Trent Reznor, leader his­torique de Nine Inch Nails, poste un mes­sage sur son compte Twit­ter. La sur­prise est de taille, lui et son com­père Atti­cus Ross, com­pos­i­teurs oscarisés de la bande-son de The Social Net­work, annon­cent la sor­tie de Ghosts V : Togeth­er et Ghosts VI : Locusts, gra­tu­ite­ment sur le site du groupe. 12 ans après Ghosts I‑IV, le groupe pour­suit sa série de dis­ques instru­men­taux ambi­ent, cha­cun avec une ambiance bien par­ti­c­ulière. Le pre­mier, opti­miste et lumineux (en tout cas, com­paré aux stan­dards du groupe) veut accom­pa­g­n­er les moments où tout va bien. Le sec­ond, tor­turé et angois­sé, fait office de cathar­sis dans les moments les plus dif­fi­ciles. “Alors que les nou­velles se font de plus en plus sin­istres à chaque instant, nous nous retrou­vons à bal­ancer fréné­tique­ment entre un sen­ti­ment d’e­spoir et des moments de pur dés­espoir — changeant par­fois d’une minute à l’autre. (…) Faire ces titres nous a aidés à nous sen­tir mieux, et nous sommes con­tents de les partager” déclare le duo.

  • Un nouvel album surprise de Nils Frahm pour le Piano Day

Le 28 mars, c’é­tait le Piano Day, journée de célébra­tion de l’in­stru­ment aux touch­es noires et blanch­es. L’oc­ca­sion pour Nils Frahm, créa­teur de l’événe­ment, de livr­er un nou­v­el album, nom­mé Emp­ty, com­posé de huit pistes min­i­mal­istes et apaisantes. Ce disque ser­vait au départ de bande-son à un court-métrage expéri­men­tal du même nom, où le pianiste occupe le rôle prin­ci­pal. Com­posés en 2012, peu avant l’al­bum Screws, ces titres inachevés ont été mis de côté jusqu’à aujour­d’hui. “J’ai pen­sé que c’é­tait le bon moment pour partager ces berceuses avec vous. J’e­spère qu’elles vous aideront à rester fort et calme durant ces jours de soli­tude” déclare l’artiste sur son site.

  • Bongo Joe’s All Time Favorites : Reissues

Un temps d’ar­rêt for­cé est aus­si un bon moment pour dress­er un bilan. À l’oc­ca­sion de la journée du 20 mars, où Band­camp renonçait à sa part sur les dis­ques ven­dus, le label suisse Les Dis­ques Bon­go Joe pub­li­ait deux com­pi­la­tions réu­nis­sant le meilleur de ses sor­ties depuis ses débuts en 2015. La pre­mière, Bon­go Joe’s All Time Favorites : Reis­sues regroupait les titres oubliés repub­liés à l’oc­ca­sion de divers­es com­pi­la­tions et réédi­tions, avec Alain Peters ou des artistes de syn­th­wave espag­nols, ain­si qu’un avant-goût d’une mys­térieuse réédi­tion à venir de rock psy­chédélique moyen-oriental entê­tant. La sec­onde, Bon­go Joe’s All Time Favorites : Now se con­cen­tre sur les nou­veautés pub­liées. On y retrou­ve ses plus belles pépites, notam­ment venues de Turquie, avec les incon­tourn­ables Altin Gün, Derya Yıldırım & Grup Şimşek , ou l’elec­tro moite de Lalar. On y trou­ve égale­ment un excel­lent titre de Cyril Cyril, groupe for­mé par Cyril Yeter­ian, gérant du label. Une excel­lente carte de vis­ite pour ce label.

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