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Illustration ©Yasmine Gateau pour Tsugi
5 novembre 2020

Tsugi 135 : La musique fait son #MeToo, disponible partout

par Tsugi

Le numéro 135 de Tsugi « La musique fait son #MeToo », est disponible en kiosque et à la commande en ligne. Édito et sommaire.

Enfin. C’est en 2007 que #metoo a été lancé aux USA, pour dénoncer les harcèlements et les violences sexuelles, notamment envers les femmes dans un cadre professionnel. Dix ans plus tard, suite à l’affaire Weinstein, le mouvement a mis le feu au cinéma. Et c’est seulement aujourd’hui, avec beaucoup de retard, que la musique est secouée à son tour par l’onde de choc, sous la pression de courageuses activistes. Nous devions appuyer ce combat en lui offrant notre couverture. D’autant plus qu’il est soutenu par une remarquable enquête signée Clémence Meunier, qui va bien au-delà des simples anecdotes sur des comportements lamentables (notre profession, on le verra ici, n’en est hélas pas exempte), pour non seulement établir un état des lieux d’un milieu en pleine remise en question (comme cette vague de départs de responsables dans les majors du disque), mais aussi dresser des pistes pour un futur heureusement débarrassé de ces pratiques sordides. On l’espère. Et cela méritait bien sûr de bousculer notre sommaire. Puisqu’avant l’arrivée de cet article dans notre boîte mail, nous avions eu envie de vous raconter des grandes, mais aussi des petites histoires de clubbing, si essentiel dans le développement des musiques électroniques, comme l’explique brillamment dans ces pages l’érudit Jean-Yves Leloup. S’ils ne figurent pas en couv’, on leur a quand même gardé une large place dans ce numéro. Parce que fermés depuis plus de huit mois, sans la moindre lueur d’espoir quant à leur réouverture dans un futur proche, les clubs nous manquent tant. Dites, quand reviendrez-vous ?

Patrice Bardot

Sommaire

  • La musique fait son #metoo : et si le monde de la musique tournait enfin la page du machisme et du harcèlement banalisé ? Pour Tsugi, les professionnelles de la musique témoignent. L’enquête qui dit stop, signée Clémence Meunier.
  • Rencontre avec Mirwais Ahmadzaï, le discret cofondateur des mythiques Taxi Girl et producteur pour Madonna.
  • Dans le club :
    • Quel rôle les clubs ont-ils joué dans l’histoire et l’expansion de la musique électronique ?  Du Loft de New York au Bassiani de Tbilissi, en passant par l’AnFer de Dijon ou le Boccaccio Life près de Gand, les discothèques incarnent plus que des lieux de fête, de danse et d’ivresse…
    • Quelle est l’origine du clubbing et des discothèques ? Petite histoire des clubs et de la nuit festive, qui prend sa source à Paris, au XIXe siècle.
    • Histoires de clubs légendaires : le Wigan Casino et L’Haçienda en Angleterre, l’AnFer à Dijon, le Robert Johnson à Francfort ou encore le Berghain de Berlin.
    • Peut-on produire de la musique de club sans clubs ? La question commence à se poser avec de plus en plus d’insistance à mesure que la fermeture des clubs se prolonge.
  • B77, Godford, Shygirl, Ascendant Vierge… Le futur de la musique est dans Tsugi.
  • Les inspirations de Marie Davidson, pour son nouvel album Renegade Breakdown avec son nouveau groupe : L’œil nu.
  • L’album du mois : Positive Mental Health Music de Tiña, et des chroniques sur les dernières sorties de Cabaret Voltaire, Pablo Alfaya, Rone, WhoMadeWho, Petit Biscuit, Extrawelt, et bien d’autres.
  • La passion de Bonnie Banane : la chanteuse nous a écrit une ôde à… son pouce.
  • Plastic Bertrand se prête au jeu du blind-test.
  • Une nuit avec Roísín Murphy : l’irrésistible Irlandaise nous raconte une nuit de février 2019 passée au Berghain…

Tsugi 135, disponible en kiosque et à la commande en ligne.

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