Tsugi daily : Kraftwerk a gagné la bataille judiciaire d’un sample non-autorisé

Chaque matin, Tsu­gi Dai­ly fait le point sur les petites infos mar­rantes, idiotes ou au con­traire vitales que vous auriez pu louper la veille. A picor­er sans modération !

Kraftwerk remporte une bataille judiciaire de copyright débutée en 1999

On ne berne pas Kraftwerk aus­si facile­ment. En 1997, les pro­duc­teurs Moses Pel­ham et Mar­tin Haas ont sor­ti “Nur Mir” de Sab­ri­na Setlur. Pour pro­duire ce morceau, ils ont eu le mal­heur de sam­pler sans autori­sa­tion et de créer une boucle avec les per­cus­sions du titre “Met­all auf Met­all” de Kraftwerk, sor­ti en 1977. Et c’est ain­si que le con­flit com­mença. En 1999, les fon­da­teurs du quatuor Ralf Hüt­ter and Flo­ri­an Schneider-Esleben ont pour­suivi les deux chenapans. C’est seule­ment ce lun­di que la Cour Européenne de Jus­tice a ren­du sa déci­sion : comme les per­cus­sions de Kraftwerk sont facile­ment recon­naiss­ables, il faut deman­der l’au­tori­sa­tion du pro­duc­teur orig­i­nal. Toute­fois, si un sam­ple util­isé d’un morceau est trans­for­mé de manière à ce que l’on ne recon­naisse pas le son d’o­rig­ine, alors il n’est pas con­sid­éré comme une repro­duc­tion de celui-ci. Cette déci­sion de jus­tice risque d’im­pacter l’u­til­i­sa­tion du sam­ple par les pro­duc­teurs, notam­ment dans le hip-hop qui a démoc­ra­tisé cette méth­ode de création.

Amsterdam Dance Event, de 300 à 70 000 festivaliers en 24 ans

La plate­forme de bil­let­terie en ligne Stub­Hub a analysé les cinquante plus gros fes­ti­vals mon­di­aux pour étudi­er la crois­sance de leur capac­ité. Et celui qui rem­porte la palme est l’Ams­ter­dam Dance Event. Créé en 1995, ce fes­ti­val qui rassem­ble un nom­bre incal­cu­la­ble d’artistes de musiques élec­tron­iques, accueil­lait seule­ment 300 per­son­nes l’an­née de sa créa­tion. Plus de vingt ans après, 70 000 per­son­nes se bous­cu­lent désor­mais pour voir les 2 500 artistes sur seule­ment cinq jours.

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