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1 août 2019

Exclu : la poésie nordique de Gabríel Ólafs

par Elie Chanteclair

Un de plus. Il y a bien une magie islandaise ; poésie nordique abreuvant une créativité unique et des profils multiples. Nous avons eu maintes fois l’occasion de vous parler de BjörkSigur Rósmúm ou GusGus (et même, dans un autre style, du rappeur GKR) ; pop, rock, ambient… notre protagoniste du jour ne semble s’inscrire dans aucune mouvance des artistes susnommés. Gabríel Ólafs a 19 ans, et il se contente d’un piano. Il y a quelques mois, le jeune compositeur parvint à séduire les téléspectateurs islandais lors d’une première prestation en direct ; il est alors repéré par le manager de Björk, qui lui décroche un contrat sur le label de la chanteuse, One Little Indian Records.

Après « Absent Minded », un titre instrumental composé à l’âge de 14 ans, le pianiste revient aujourd’hui avec « Starcase Sonata », deuxième extrait de son album à paraître le 30 août prochain. Tourné dans l’Harpa, grandiose salle de concert et emblème architectural de Reykjavik, le clip qui l’accompagne nourrit un riche univers visuel, moteur créatif de Gabríel Ólafs : « J’aime le fait que les B.O. de films exigent de leur musique une profondeur émotionnelle. Celle-ci doit transmettre de multiples émotions et a donc un rôle crucial à jouer dans la narration de l’histoire. C’est d’ailleurs ce que je préfère : composer un « thème » à propos d’un personnage ou d’un lieu. Une mélodie mémorable qui vous emmène instantanément ailleurs », explique-t-il dans un communiqué. « Je suis très visuel et je compose souvent à partir d’une histoire ou d’un personnage imaginaire. On pourrait dire que mon album est la bande originale d’un film inexistant ». De subtils sons de pianos, tantôt brillants, tantôt étouffés qui enveloppent de belles mélodies ; un peu de douceur au pays des volcans.

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